Amérique centrale
Gouvernement hondurien est demandé de s’expliquer sur la disparition de cinq Garífunas
L’Organisation Fraternelle Noire du Honduras et des jeunes de divers secteurs ont demandé au gouvernement de clarifier la disparition forcée de cinq jeunes de la communauté Garífuna à Triunfo de la Cruz, dans les Caraïbes honduriennes. L’événement a eu lieu le 18 juillet.
Naama Ávila, avocate et membre de l’organisation, a déclaré que cela faisait plus de 45 jours et que le gouvernement ne répondait pas à ce qui s’est passé. Il a expliqué que les cinq Garífuna avaient été enlevés par des hommes armés portant des uniformes de la Direction des Enquêtes Policières.
Ávila a ajouté qu’ils n’ont toujours pas de réponse malgré le fait que la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme a demandé au gouvernement hondurien d’enquêter. Il a ajouté que le délai d’enquête était expiré et l’Etat garde le silence.
Amérique centrale
Nicaragua : La CIDH dénonce la répression étatique continue sous le régime d’Ortega

La Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) a dénoncé et condamné ce lundi « la consolidation d’un régime autoritaire » au Nicaragua, un pays dirigé par l’ex-guérillero sandiniste Daniel Ortega depuis 2007, et qui vit depuis sept ans une crise socio-politique et des droits humains.
« A sept ans du début de la crise des droits de l’homme au Nicaragua, la CIDH condamne la répression étatique continue et la consolidation d’un régime autoritaire », a indiqué l’organisme dans une déclaration publique.
En avril 2018, des milliers de Nicaraguayens sont descendus dans les rues pour protester contre des réformes controversées de la sécurité sociale, qui, après une réponse violente de l’État, se sont transformées en une exigence de démission du président, Daniel Ortega.
Les manifestations ont fait au moins 355 morts, selon la CIDH, bien que des organismes nicaraguayens augmentent ce chiffre à 684, tandis qu’Ortega reconnaît « plus de 300 » et maintient qu’il s’agissait d’une tentative de coup d’État.
Amérique centrale
Présence militaire américaine au Panama : accord sensible autour du canal

Le Panama autorisera la présence de troupes américaines dans des zones d’accès et adjacentes au canal interocéanique, selon un accord bilatéral diffusé ce jeudi par le gouvernement panaméen, qui précise qu’il ne s’agit pas de bases militaires.
La présence de troupes américaines reste un sujet sensible dans ce pays d’Amérique centrale, rappelant l’époque où les États-Unis disposaient d’un enclave avec des bases militaires, avant de restituer le canal au Panama en décembre 1999.
Selon l’accord signé par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, et le ministre panaméen de la Sécurité, Frank Ábrego, les militaires et contractuels américains « pourront utiliser les emplacements autorisés, les installations et les zones désignées pour fournir de la formation, mener des actions humanitaires (…) et des exercices ».
L’accord, d’une durée initiale de trois ans renouvelable, stipule que les installations resteront la propriété de l’État panaméen et seront utilisées de manière conjointe avec les forces de sécurité des deux pays.
Mercredi, Hegseth avait déclaré lors d’une conférence de presse à Panama que les exercices conjoints de défense représentaient « une opportunité de faire revivre » une « base militaire » opérée par des troupes américaines, des propos qui ont suscité de vives réactions.
« Nous ne pouvons accepter ni bases militaires ni sites de défense », a réagi Ábrego lors de la même conférence.
Depuis son retour au pouvoir en janvier dernier, le président Donald Trump a menacé de « récupérer » le canal de Panama, construit par les États-Unis, en affirmant qu’il se trouve désormais sous influence chinoise.
Amérique centrale
Le Salvador reçoit la meilleure note de sécurité du Département d’État des États-Unis

Mardi, le Département d’État des États-Unis a amélioré son avis de voyage pour le Salvador, qualifiant désormais le pays d’Amérique centrale comme étant plus sûr que plusieurs pays européens.
Le secrétaire d’État Marco Rubio a reconnu le leadership du président salvadorien Nayib Bukele comme « crucial pour améliorer la sécurité de son pays pour les voyageurs étrangers ».
« L’activité des gangs, la criminalité violente et les meurtres au Salvador ont diminué de manière significative », a écrit Rubio sur X, annonçant que l’avis de voyage des États-Unis pour le Salvador a été mis à jour à « Niveau 1 : Exercer des précautions normales ». L’avis de voyage indique que « l’activité des gangs a diminué au cours des trois dernières années », ce qui a entraîné une baisse des crimes violents et des meurtres.
« La sécurité des Américains à l’étranger est notre priorité absolue », a écrit Rubio.
De nombreux utilisateurs des médias sociaux ont souligné que les avis de voyage pour l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas et la Suède demeurent tous au « Niveau 2 : Faire preuve de prudence accrue ».
Le Département d’État avertit également de l’augmentation du risque de « terrorisme » dans tous ces pays. Dans le cas de la France et de l’Espagne, « les troubles civils » sont également considérés comme un motif de préoccupation pour les voyageurs américains.
« Le Salvador vient de recevoir l’étoile d’or des voyages du Département d’État des États-Unis : Niveau 1 : le plus sûr », a écrit Bukele.
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