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Amérique centrale

Le Panama annonce dialogue pour se remettre de la crise due à la pandémie

Hier, le président panaméen, Laurentino Cortizo, a indiqué qu’il y aura un dialogue national pour faire face aux divers problèmes qui affectent le pays, ceci alors que le Panama est au milieu d’un ralentissement économique dû à la pandémie.

 

« Aujourd’hui, je m’adresse à chaque panaméen pour appeler à un dialogue sincère, sensé et inclusif pour construire un consensus et établir une voie qui posse les bases d’un Panama meilleur, plus juste et plus solidaire », a déclaré le président dans un discours.

 

À travers ce dialogue, le gouvernement panaméen a l’intention de conclure des accords avec des groupes d’entreprises, des syndicats, des groupes sociaux et des partis politiques dans des domaines tels que la santé, l’éducation et la sécurité sociale

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Amérique centrale

Sanctions de l’UE : Consuelo Porras et d’autres fonctionnaires guatémaltèques visés pour leurs actions contre la démocratie

Le tribunal officialise les résultats du second tour de scrutin au Guatemala

L’Union européenne (UE) a renouvelé ce lundi les sanctions contre la procureure générale du Guatemala, Consuelo Porras, ainsi que quatre autres hauts fonctionnaires, et ce, jusqu’au 13 janvier 2026, en raison de leurs « actions qui sapent la démocratie » dans le pays.

Porras et les autres fonctionnaires, tous liés au système judiciaire, avaient déjà été sanctionnés par l’UE en janvier de cette année. Ils se voient interdits d’entrer dans l’espace de l’UE.

Dans un communiqué, le Conseil de l’UE a rappelé que « l’UE a exprimé à plusieurs reprises ses préoccupations concernant l’usage abusif et l’instrumentalisation continue du système judiciaire au Guatemala ».

Il a notamment évoqué « les efforts en cours pour annuler les résultats des élections de 2023 et les attaques constantes contre le gouvernement démocratiquement élu ».

« L’UE reste vigilante face à toute action qui menacerait la gouvernance démocratique ou qui affaiblirait encore l’État de droit » au Guatemala, a ajouté le bloc européen.

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Le Conseil a aussi précisé que l’UE « est prête à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement du président Bernardo Arévalo sur des questions d’intérêt mutuel ».

En novembre dernier, le Ministère public guatémaltèque a accusé Arévalo d’avoir violé son autonomie en demandant à la police de ne pas exécuter des ordres de cette institution, dans un nouveau chapitre des tensions entre l’Exécutif et le Ministère public.

Arévalo avait affirmé qu’il ne permettrait pas à la force publique d’exécuter des ordres « illégaux » émanant d’un Ministère public « criminel et arbitraire », mais il n’avait pas précisé la procédure selon laquelle la légalité des résolutions serait évaluée.

Outre Porras, trois autres fonctionnaires de la procureure générale ont été sanctionnés : le secrétaire général de l’institution, Ángel Pineda ; l’enquêteur Rafael Curruchiche et la procureure Leonor Morales. Le juge Fredy Orellana a également été inclus dans la liste des sanctionnés.

Les cinq personnes « sont responsables de miner la démocratie, l’État de droit et le transfert pacifique du pouvoir au Guatemala », a précisé le Conseil européen en annonçant les sanctions.

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Le Département d’État américain avait déjà sanctionné Porras en mai 2022 pour sa « participation à des actes de corruption importants ».

 

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Amérique centrale

72,8 % des Costa Riciens soutiennent la gestion du président Chaves selon un nouveau sondage

Enquête sur le financement irrégulier de la campagne électorale de Rodrigo Chaves

Le dernier sondage d’opinion politique réalisé par la société OPol Consultores a révélé que 72,8 % des Costa Riciens approuvent le travail de Chaves à la tête de l’exécutif du pays. En revanche, 20,6 % ont exprimé leur désapprobation et 6,6 % ont déclaré ne pas savoir ou n’ont pas répondu.

Les résultats montrent, comme nouveauté, que le soutien à la gestion du président a augmenté de 10 % au cours des deux derniers mois.

Selon cette étude, réalisée du 5 au 10 décembre au Costa Rica, un échantillon de 3 600 personnes a été pris, avec une marge d’erreur de ±1,4 % et un niveau de confiance de 95 %. En ce qui concerne les tranches d’âge, parmi les personnes ayant exprimé leur soutien au président, 76 % se situent entre 55 et 59 ans, la tranche d’âge avec le plus grand soutien, tandis que les personnes de plus de 80 ans présentent le soutien le plus faible avec 50 %.

Concernant la population jeune, le président Chaves bénéficie d’un soutien de 70,2 % parmi les 18-20 ans, de 70,5 % parmi les 21-24 ans et de 73,6 % parmi les 25-29 ans, selon l’étude.

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Amérique centrale

Le Guatemala avertit ses citoyens des risques de voyager au Chiapas en raison de la violence du crime organisé

Le Guatemala a mis en garde ses citoyens vendredi contre les risques liés à un voyage dans l’État méridional du Mexique, le Chiapas, en raison de la violence liée au crime organisé.

L’avertissement a été émis par le ministère des Affaires étrangères un jour après que le député d’opposition Byron Rodríguez ait dénoncé des vols et des enlèvements de Guatémaltèques dans le Chiapas, un État frontalier du Guatemala.

« Nous informons la population guatémaltèque de l’importance de prendre des précautions lors de la visite ou de la traversée de la région frontalière de l’État du Chiapas, en raison des défis liés à la sécurité qui se sont intensifiés ces derniers mois », indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

« Selon des informations provenant d’organisations de la société civile, des incidents affectant particulièrement les populations migrantes et d’autres visiteurs ont été enregistrés dans cette région », ajoute le communiqué.

La violence des bandes de narcotrafiquants a poussé en juillet plus de 500 000 paysans du Chiapas à traverser la frontière et à chercher un refuge temporaire au Guatemala.

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La semaine dernière, des dizaines d’activistes ont défilé entre les villes frontalières de Tecún Umán (Guatemala) et Ciudad Hidalgo (Mexique) pour dénoncer les abus dont sont victimes les migrants de la part des cartels lors de leur traversée vers les États-Unis, tels que des vols, des extorsions, des enlèvements et des meurtres.

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