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International

L’Afrique vise l’éradication totale de la poliomyélite (OMS)

AFP

Les pays africains se sont engagés à éliminer toutes les formes de poliomyélite qui subsistent sur le continent, lors de la réunion annuelle du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, a-t-on appris jeudi lors d’une conférence de presse virtuelle.

L’Afrique avait été « certifiée exempte de poliovirus sauvage il y a un an, après quatre années consécutives sans nouveau cas » et des efforts massifs de vaccination des enfants, a-t-il été rappelé durant cette conférence de la section Afrique de l’Organisation mondiale de la santé.

Mais actuellement, plusieurs pays font face à des flambées de poliovirus « dérivés d’une souche vaccinale », notamment « au sein des communautés où un nombre insuffisant d’enfants ont été vaccinés contre la poliomyélite », a précisé l’OMS-Afrique dans un communiqué.

« Le nombre de cas a augmenté l’année dernière, en partie à cause des perturbations des campagnes de vaccination contre la poliomyélite causée par le Covid-19 », note l’organisation sanitaire. 

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Au début de cette pandémie de Covid-19, « les campagnes contre la poliomyélite avaient été interrompues ou reportées », a expliqué lors du point presse le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

« La présence de la poliomyélite dans n’importe quel coin de notre région constitue une menace pour tous les pays », a estimé à cette occasion le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé du Togo, qui a plaidé pour de « meilleures campagnes de lutte contre la polio afin de protéger les enfants dans toute l’Afrique ». 

Selon le bureau Afrique de l’OMS, près de 100 millions d’enfants africains ont été vaccinés contre la polio depuis juillet 2020.

La poliomyélite est une maladie infectieuse aiguë et contagieuse qui touche principalement les enfants, attaquant la moelle épinière et pouvant provoquer une paralysie irréversible.

Elle était endémique partout dans le monde, jusqu’à la découverte d’un vaccin dans les années 1950.

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« Nous devons augmenter l’implication politique et financière des gouvernements et des partenaires afin de parcourir les derniers kilomètres nous séparant de la fin de toutes les formes de poliomyélite » sur le continent, a déclaré de son côté le Dr Tunji Funsho, président du Comité national PolioPlus du Rotary au Nigeria. 

Les ministres de la Santé du continent ont tenu une session consacrée à la lutte contre la poliomyélite dans le cadre de la 71e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique qui s’était ouverte mardi.

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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