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International

Terres indigènes au Brésil: bond de 500% de l’extraction minière illégale en 10 ans

AFP

L’extraction minière illégale au Brésil a bondi de 495% dans les réserves indigènes et de 301% dans les zones protégées entre 2010 et 2020, selon une étude indépendante publiée lundi.

La plateforme collaborative MapBiomas, qui s’est appuyée sur des images satellite et des données produites par l’intelligence artificielle, a révélé par ailleurs que l’extraction de minerai — légale et illégale — avait été multipliée par près de six entre 1985 et 2020 au Brésil, dont 72,5% dans la seule Amazonie. 

« Quand nous croisons les informations des terres dont le minerai est exploité avec les réserves indigènes et les zones protégées, nous sommes surpris de la quantité de minerai (extrait) dans les zones interdites », a expliqué Pedro Walfir, enseignant de l’Université fédérale du Pará, l’un des coordinateurs de cette étude.

L’orpaillage est interdit sur les terres indigènes et quasiment toujours dans les zones protégées du Brésil.

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Selon Mapbiomas, 40,7% des terres où se mènent des activités d’orpaillage clandestin, généralement sur une échelle artisanale, se trouvent dans des zones protégées (parcs naturels entre autres). Et 9,3% se trouvent sur des terres indigènes, la plupart étant concentrées dans les réserves des ethnies Kayapo et Munduruku, dans l’Etat amazonien du Pará (nord).

Huit des dix zones protégées les plus affectées par l’orpaillage clandestin, essentiellement aurifère, sont elles aussi situées dans l’Etat du Pará.

Ces activités sont très nuisibles pour l’environnement, les « garimpeiros » utilisant, pour séparer l’or, du mercure, qui pollue ensuite les rivières, se concentre dans la chair des poissons et contamine les populations locales.

Ces données confirment l’accélération des atteintes à l’environnement au Brésil, qui héberge 60% du territoire de l’immense Amazonie. 

La destruction du milieu naturel s’est encore accélérée depuis l’arrivée au pouvoir du président Jair Bolsonaro en janvier 2019, avec une hausse importante du nombre d’incendies et de surfaces déboisées.

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La président d’extrême droite est favorable à l’ouverture des terres indigènes à l’exploitation minière et agricole notamment. Le gouvernement, qui a le franc soutien du puissant lobby de l’agronégoce, tente actuellement de faire approuver divers projets de loi en ce sens par le Parlement.

Toute la semaine dernière, des milliers d’indigènes d’une centaine de tribus ont campé dans le centre de Brasilia pour défendre leurs terres face à « l’ordre du jour anti-environnemental » de M. Bolsonaro, marchant sur la Cour suprême qui doit rendre un jugement très attendu sur leurs terres ancestrales.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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