International
Notre-Dame: 840 millions d’euros de dons collectés

AFP
« L’élan de générosité » pour financer les travaux de Notre-Dame « ne tarit pas », avec un peu plus de 840 millions d’euros de dons collectés, a annoncé mercredi le général Jean-Louis Georgelin, président de l’Etablissement public chargé de la reconstruction.
Cette somme, réunie grâce à des donateurs français et étrangers, « permet d’envisager l’avenir avec confiance », s’est-il félicité devant les sénateurs de la commission des Affaires culturelles qui l’interrogeaient sur l’évolution du chantier et la « transparence » du financement.
Sur précisément 842,8 millions d’euros, « la fondation Notre-Dame en a collectés près de 360, la fondation du patrimoine 232 millions dont 100 millions de Total, la fondation de France 31 millions, le Centre des monuments nationaux 7,8 millions, le ministère de la Culture près de 9 millions et l’établissement public, qui reçoit plusieurs dons directs notamment de la fondation Bettencourt, 203 millions », a détaillé M. Georgelin.
Il n’a pas souhaité préciser comment cet argent serait réparti dans le financement des travaux de restauration auxquels vont désormais s’atteler plusieurs corps de métiers et compagnons, parmi les plus renommés de France. Cette précision « sera donnée lorsque les choses seront bien calées avec la maîtrise d’oeuvre (…) La plupart des appels d’offres pour la restauration sont lancés et les premiers lauréats retenus », a-t-il ajouté.
Le calendrier des travaux devrait être tenu pour une réouverture en 2024, a réaffirmé le général. En revanche, ceux concernant les abords de Notre-Dame, son « écrin », sont « du ressort de la mairie de Paris » et « ne commenceront probablement qu’en 2025 », ce qui suppose de repenser « l’accès provisoire à la cathédrale pour les touristes, notamment pendant les Jeux Olympiques », que Paris accueille dans trois ans.
Concernant les dépenses pour la phase de mise en sécurité de l’édifice, qui s’est achevée cet été, elles ont été estimées à 165 millions d’euros, « seront tenues et probablement légèrement inférieures », a assuré le général.
Intempéries, travaux non prévus, interruptions (limitées) dues à la crise du Covid et surtout nombreuses mesures et aménagements liés à la lutte contre les émanations de plomb ont provoqué quelques retards et surcoûts. Un bilan chiffré définitif sera annoncé d’ici à la fin de l’année.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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