International
Éruption aux Canaries: 10,5 millions d’euros d’aides aux victimes

AFP
Le gouvernement espagnol a débloqué mardi 10,5 millions d’euros d’aides directes aux victimes de l’éruption volcanique sur l’île de La Palma, devant notamment servir à acheter des logements pour les personnes ayant vu leur maison engloutie par la lave.
Il s’agit d’une « aide immédiate aux habitants et habitantes de La Palma qui ont tout perdu à cause de l’avancée de la lave », a déclaré à la presse la porte-parole du gouvernement espagnol Isabel Rodriguez.
Quelque 5,5 millions serviront à acheter ou à louer 107 logements qui « pourront être utilisés tout de suite » par les personnes ayant perdu leur maison dans l’éruption, a-t-elle expliqué.
Le reste permettra notamment d’acheter des biens de première nécessité comme des appareils électroménagers. « Il faut apporter une réponse rapide et efficace », a ajouté la ministre.
L’état de catastrophe naturelle a été déclaré sur l’île de 85.000 habitants située dans l’archipel des Canaries, à l’ouest des côtes africaines, dévastée depuis dix jours par l’éruption du volcan Cumbre Vieja.
Les coulées de lave ont au total détruit 589 bâtiments – qui ne sont pas tous des habitations – et recouvert 258 hectares de terrain sur l’île qui vit notamment de la culture de bananes et du tourisme, selon le système européen de mesures géospatiales Copernicus.
Si elle n’a fait aucun mort ni blessé, l’éruption a entraîné l’évacuation de plus de 6.000 personnes qui ont dû abandonner leur domicile.
Mardi, la lave se trouvait à quelque 800 mètres de la mer, une rencontre redoutée car elle pourrait provoquer des explosions ou des nuages toxiques. Les autorités ne sont toutefois pas en mesure de dire quand ou si cette rencontre se produira.
En raison des cendres qui se sont abattues sur l’île, l’aéroport de La Palma a dû fermer pendant 24 heures samedi, et s’il a officiellement repris service, les vols restent pour l’instant suspendus.
Le Premier ministre Pedro Sanchez avait promis la semaine dernière, lors d’une visite à La Palma, que le versement de ces aides serait « immédiat » et qu’elles permettraient notamment de rétablir le système d’irrigation sur cette île très agricole, de reconstruire des routes, alors que 21 kilomètres ont été détruits, ou de soutenir les personnes ayant perdu leur emploi à cause de la catastrophe.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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