International
Pérou: découverte d’un site sacrificiel de la culture Wari, vieille d’un millénaire

AFP
Une équipe d’archéologues a découvert dans le nord du Pérou les ossements de 29 corps, dont ceux de trois enfants, qui pourraient aider les experts à repenser l’histoire dans cette région de la civilisation pré-inca Wari, qui a plus d’un millénaire.
Les vestiges archéologiques enterrés il y a plus de 1.000 ans ont été retrouvés à Huaca Santa Rosa de Pucala, dans un ancien centre cérémoniel situé dans la région côtière de Lambayeque, à 750 kilomètres au nord de Lima.
Les sépultures des trois enfants et d’un adolescent à l’avant du temple indiquent qu’il s’agissait de sacrifices humains de la culture Wari (ou Huari), a déclaré à l’AFP Edgar Bracamonte, le responsable des fouilles.
C’est la première fois qu’une découverte liée à la civilisation Wari est faite aussi loin de sa zone d’influence, a précisé M. Bracamonte, selon lequel « elles permettent de repenser l’histoire de la région de Lambayeque, notamment les liens avec les occupations Wari et Moche dans la région ».
Les Wari ont édifié un empire pré-inca qui a connu son apogée entre l’an 600 et 1.200, rayonnant sur les parties côtière et andine de l’actuel Pérou. Il déclina peu avant l’apogée des Incas (1400-1530 environ).
La culture Moche (ou Mochica) s’est développée du Ier siècle avant notre ère jusq’au VIIIe siècle.
Dans les 29 restes humains découverts dans le temple cérémoniel en forme de lettre « D » et construit entre 800 et 900 après JC, « 25 appartenaient à l’ère Moche et quatre à la culture Wari », a précisé l’archéologue.
L’une des découvertes les plus significatives liée à la culture Moche, avec la mise au jour en 2006 de la momie de la « Dame de Cao », datant du cinquième siècle, avait bouleversé les hypothèses jusque là admises en montrant que les femmes pouvaient jouer un rôle politique majeur dans les civilisations précolombiennes.
La découverte en 1987 d’une autre momie, celle du Seigneur de Sipan, datant du troisième siècle, est considérée par les experts comme l’une des découvertes archéologiques les plus importantes de ces dernières décennies dans le pays.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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