International
Brésil: Bolsonaro jette un doute sur son adhésion à un parti

AFP
Le président brésilien Jair Bolsonaro a laissé en suspens son adhésion au Parti Libéral (PL, droite) pour briguer sa réélection en 2022, et le parti a annoncé dans la foulée le report de la date de ce « mariage ».
« Vous voulez savoir la date de naissance du bébé alors que nous ne sommes même pas encore mariés. Il y a encore beaucoup de choses à discuter avec Valdemar (Costa Neto, président du PL) », a confié dimanche le chef de l’Etat à des médias brésiliens en marge du salon aéronautique de Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, où il est en visite officielle depuis vendredi.
Mercredi, le PL avait annoncé que l’adhésion du président d’extrême droite aurait lieu lors le 22 novembre, avant de confirmer dans un communiqué que cette date avait été reportée « après de nombreux échanges ce dimanche ».
« J’en ai parlé (à M. Costa Neto) et nous sommes tombés d’accord sur le fait qu’on pourrait reporter ce mariage pour qu’il commence sur des bases plus saines que certains autres », a ajouté M. Bolsonaro.
Ce dernier n’est membre d’aucun parti depuis deux ans et sa rupture avec le Parti Social Libéral (PSL, droite), avec qui il avait remporté la présidentielle en 2018.
Le PL est un des partis du « Centrao », groupe informel de formations qui monnaient leur soutien en échange de postes importants pour leurs membres ou de subventions pour les fiefs électoraux de leurs élus.
La cote de popularité de Jair Bolsonaro a chuté à 22%, au plus bas depuis le début de son mandat en janvier 2019. Il est donné largement battu par Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) dans les sondages pour l’élection de 2022, si l’ex-président de gauche déclarait sa candidature.
Le président brésilien est en tournée dans le golfe Persique pour tenter d’attirer des investissements de fonds souverains de pays qui importent par ailleurs de grandes quantités de produits agricoles du géant sud-américain.
Après son séjour aux Emirats, il se rendra mardi au Bahrein et mercredi au Qatar.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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