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International

Colombie: le président Duque déclare la « fin » du clan del Golfo

AFP

Le président colombien Ivan Duque a proclamé vendredi la « fin » du clan del Golfo, principal gang de narcotrafiquants du pays, dont le chef a été arrêté fin octobre. 

Dairo Antonio Usuga, alias « Otoniel », avait été arrêté le 23 octobre dans un raid impliquant plus de 500 policiers et militaires, dans une jungle du nord-ouest du pays. 

Ces derniers jours, les autorités ont annoncé avoir interpellé 90 autres membres du clan, présumé le plus grand cartel de cocaïne de Colombie, qui opère en lien avec des cartels mexicains dans près de 30 pays.

« Le clan del Golfo, comme structure monolithique, est fini », a assuré le président Duque sur une radio locale.

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« Sa chaîne de commandement a été complètement brisée, et elle était fortement concentrée en la personne d’Otoniel », a-t-il ajouté, sommant ses membres encore en liberté de « se rendre, ou de s’exposer à être frappé durement ». 

Le chef de gang, 50 ans, attend son extradition vers les Etats-Unis, qui avaient offert 55 millions de dollars de récompense pour sa capture, et où il est recherché pour trafic de drogues.

Le narcotrafiquant fait l’objet de 26 mandats d’arrêt colombiens pour meurtre, terrorisme, recrutement d’enfants et enlèvement, entre autres crimes. Quatre policiers et soldats ont été tués depuis son arrestation, dans ce que les autorités considèrent comme des représailles menées par le gang.

Selon la police, le groupe était responsable d’un tiers des exportations de cocaïne de la Colombie, premier producteur mondial de cette drogue. Les États-Unis en sont la principale destination.

L’institut de recherche Indepaz estime que le clan dispose de quelque 1.600 hommes, tandis que les autorités affirment qu’il compte environ 3.800 combattants et membres. Il se caractérise notamment par son organisation autour des membres de la famille d’Otoniel, dont beaucoup ont été arrêtés, tués ou arrêtés aux Etat-Unis

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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