International
Brésil: le chômage au plus bas depuis l’arrivée du covid (12,6%)

AFP
Le chômage au Brésil a continué de reculer de juillet à septembre, à 12,6%, au plus bas depuis le début de la pandémie de Covid-19, mais touche encore 13,5 millions de personnes, d’après les données publiées mardi par l’institut de statistiques IBGE.
Il s’agit de la 6e baisse d’affilée du taux de chômage en trimestres glissants pour la première économie d’Amérique latine. L’IBGE avait fait état d’un pic de 14,9% au premier trimestre de cette année.
Le chômage avait baissé à 13,1% de juin à août (chiffre révisé). Mais ce 3e trimestre de l’année marque la première fois depuis avril 2020 que ce taux est sous le seuil des 13%, selon l’IBGE.
Il a ainsi atteint son plus faible niveau depuis le premier trimestre de 2020 (12,4%), qui avait vu l’arrivée au Brésil de la dramatique pandémie de Covid-19, responsable de près de 615.000 morts.
Le Brésil compte encore un nombre très élevé de chômeurs, 13,5 millions pour une population de 213 millions d’habitants, dans un contexte économique tendu.
Le taux d’emploi dans l’économie informelle -38 millions de personnes, soit plus de 40% des actifs- reste très haut.
« L’économie informelle a représenté 54% de la hausse de l’emploi » lors du 3e trimestre, a précisé l’IBGE.
Il s’agit le plus souvent de personnes travaillant sans contrat de travail dans le secteur privé et dans des conditions précaires.
Par ailleurs, l’inflation sur les douze derniers mois dérape au-dessus des 10%, avec des hausses marquées des prix du combustible et des denrées alimentaires, qui accroissent encore les difficultés des plus pauvres.
Ces derniers mois, des photos ou vidéos saisissantes de Brésiliens fouillant les ordures pour se nourrir se sont multipliées dans ce grand pays exportateur de viande et de céréales.
Pour tenter de juguler la hausse des prix, la banque centrale a relevé en octobre de 1,5 point à 7,75% son taux directeur, la hausse la plus forte en 19 ans.
Mais ces hausses de taux obèrent les chances de reprise et si, selon les projections de la Banque centrale, le PIB brésilien devait progresser de 4,78% cette année, la croissance devrait être quasi atone en 2022, année où le président Jair Bolsonaro remettra son mandat en jeu, à 0,58%.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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