International
Les agences d’aide de l’ONU tenteront de garder les Tonga à l’abri du Covid

AFP
Les Nations Unies ont assuré mardi qu’elle tenteraient de garder les îles Tonga à l’abri de la pandémie de coronavirus lors des opérations d’aide à cet archipel du Pacifique dévasté par une éruption volcanique qui a provoqué un puissant tsunami.
Tous les efforts humanitaires déployés pour aider ce petit royaume respecteront les protocoles sanitaires stricts du pays pour le garder à l’écart de la pandémie, ont indiqué les agences de l’ONU à Genève aux journalistes.
« Les Tonga sont un pays zéro-Covid », a déclaré Jens Laerke, le porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU.
« Ils ont des protocoles très stricts pour cela. L’une des premières règles de l’action humanitaire est de ne pas nuire », aux pays concernés, a-t-il déclaré.
« Nous voulons donc être absolument sûrs que tous les protocoles nécessaires à l’entrée dans le pays seront respectés », a-t-il ajouté.
Les Tonga n’ont déclaré que récemment leur premier et unique cas de coronavirus.
Soixante pour cent de la population du pays, qui compte plus de 100.000 personnes, est entièrement vaccinée contre le Covid-19, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’OMS a déclaré mardi qu’il appartenait aux autorités du pays d’établir leurs priorités, entre le maintien de leur réglementation anti-Covid et l’obtention de l’aide urgente dont elles ont besoin.
« C’est au gouvernement d’établir les règles sur la façon d’entrer dans le pays, sur les protocoles à mettre en place », a indiqué le porte-parole de l’OMS Christian Lindmeier.
« Mais ce sera certainement une priorité d’éviter la contamination autant que possible », a-t-il ajouté.
Les agences internationales chargées d’évaluer les dommages causés aux îles Tonga, pratiquement coupées du monde après la puissante éruption sous-marine de samedi qui a provoqué un tsunami, ont fait état mardi de « dégâts considérables ».
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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