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International

Ukraine : l’Otan invite la Russie à de nouvelles discussions

AFP

Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a indiqué mardi avoir invité Moscou et les Alliés de l’Otan à de nouvelles discussions sur l’Ukraine, sur fond de craintes d’une invasion de ce pays par la Russie.

« Aujourd’hui, j’ai invité la Russie et tous les alliés de l’Otan à participer à une série de réunions du Conseil Otan-Russie dans un avenir proche », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à Berlin avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Ces discussions auront pour but de « répondre à nos préoccupations, mais aussi d’écouter les préoccupations de la Russie » et « de trouver une voie à suivre pour empêcher toute attaque militaire contre l’Ukraine », a-t-il ajouté.

Une précédente réunion, la semaine dernière, du conseil Otan-Russie, instance de dialogue et de consultation, s’était soldée par un constat de profondes divergences entre les Alliés et Moscou sur la sécurité en Europe.

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Jens Stoltenberg avait dit que l’Otan était prête à poursuivre le dialogue.

« Nous envoyons un message très clair à la Russie: si elle décide une fois de plus d’utiliser la force contre l’Ukraine, elle devra en payer le prix fort avec des sanctions économiques, financières et politiques », a-t-il averti à Berlin, réitérant « le soutien des alliés de l’Otan » à l’Ukraine.

Il a rappelé que l’Alliance atlantique avait mis en oeuvre « le plus grand renforcement ou la plus grande défense collective depuis une génération, avec une présence accrue de l’Otan dans la partie orientale de l’alliance », ce dont s’inquiète la Russie.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a ainsi de nouveau réclamé mardi des réponses des Occidentaux aux revendications de Moscou sur le non-élargissement de l’Otan. Il y voit un préalable à la reprise de négociations sur cette crise géopolitique qui menace de dégénérer en conflit en Ukraine.

Jens Stoltenberg et Olaf Scholz ont tous deux demandé à ce que la Russie entame le retrait de dizaines de milliers de troupes russes déployées à la frontière avec l’Ukraine, une demande rejeté dans la matinée par Moscou.

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La Russie se présente comme la victime des ambitions de l’Otan en Europe de l’Est, et juge qu’une désescalade n’est possible que si les Occidentaux signent des traités bannissant tout élargissement futur de l’Otan, en particulier à l’Ukraine et à la Géorgie.

Elle réclame aussi que les Américains et leurs alliés renoncent à mener des manoeuvres et déploiements militaires en Europe de l’Est, des revendications qualifiées d’inacceptables par les Occidentaux.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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