International
Le Pérou interdit au navire à l’origine de la marée noire d’appareiller
AFP
Le navire impliqué dans le déversement de 6.000 barils de brut sur les côtes du Pérou, un accident attribué à la houle provoquée par l’éruption volcanique aux Tonga, a été interdit d’appareiller, a annoncé jeudi la Première ministre Mirtha Vasquez.
« Le navire impliqué dans cet incident a été empêché de lever l’ancre », a déclaré Mme Vasquez lors d’une conférence de presse.
S’il veut naviguer, le « Mare Dorium », sous pavillon italien, devra s’acquitter de 150 millions de soles (environ 38 millions de dollars), a ajouté Mme Vasquez, précisant que l’entreprise devait fournir une garantie.
Selon la marine péruvienne, le navire est ancré dans la baie du port de Callao, près de Lima, jusqu’à ce que les enquêtes soient terminées.
La marée noire s’est produite samedi dans la raffinerie La Pampilla, à Ventanilla, dans région de Lima.
Selon l’entreprise, propriété du groupe espagnol Repsol, l’accident a eu lieu lors du processus de déchargement de brut d’un tanker en raison de la violente houle de samedi au large des côtes péruviennes, liée au tsunami provoqué par l’éruption volcanique aux Tonga.
Mardi, le ministre péruvien de l’Environnement, Ruben Ramirez, avait évalué la quantité de pétrole déversée à 6.000 barils.
Le gouvernement péruvien a réclamé mercredi des dédommagements à Repsol, alors que la marée noire a touché plus de 174 hectares -l’équivalent de 270 terrains de football- sur le littoral et 118 hectares en mer, selon les autorités.
Outre une vingtaine plages polluées, « cette terrible situation met en péril la flore et la faune dans deux aires naturelles protégées », la Réserve nationale du système des îles et îlots et la Zone protégée d’Ancon, selon le ministère de l’Environnement.
Des employés de la raffinerie ont travaillé toute la journée de mercredi pour nettoyer la plage de Cavero, l’une des plus touchées par la pollution.
« Avec les équipements adéquats et en travaillant de façon correcte, le nettoyage pourrait durer au moins deux ans », a prévenu le spécialiste péruvien de l’environnement, Marino Morikawa.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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