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International

Elections en Colombie: risque de fraude électorale dans 28% des villes

AFP

Quelque 28% des municipalités colombiennes pourraient connaître des fraudes électorales du fait de la pression des groupes armés lors des élections de ce printemps, a averti la Mission d’observation électorale (MOE) dans un rapport publié jeudi.

Sur les 1.121 municipalités du pays, 319 sont menacées en raison des pressions exercées par différents groupes armés, des déplacements forcés, des violations de la liberté de la presse et des attaques contre les dirigeants communautaires, a indiqué cette ONG indépendante.

« La plupart des groupes armés illégaux n’ignorent pas la politique électorale et choisissent de jouer un rôle actif », met en garde la MOE.

« Ils peuvent favoriser des intérêts, coopter les institutions politiques et électorales, contraindre les électeurs, menacer et attaquer les différentes candidats (…) entraver le processus électoral, restreindre la libre circulation et intimider la population pour l’empêcher de voter », selon la même source.

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Les départements les plus vulnérables sont Antioquia (nord-ouest), Cauca (sud-ouest), Choco (ouest) et Nariño (sud-ouest), précise le rapport.  

La Colombie entame son calendrier électoral le 13 mars avec des élections législatives et les primaires des principaux partis pour désigner leur candidat à la présidentielle du 29 mai.

Selon la MOE, les déplacements forcés ont augmenté de 60% en 2021 par rapport à l’année précédente. Elle a également enregistré « 483 actes de violence contre des dirigeants communautaires », « dont 32,3% (156) agressions mortelles ». 

Le rapport indique que « 249 municipalités du pays présentent un réel niveau de risque en raison de la présence de certains groupes armés illégaux », comme les dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxiste) qui rejettent l’accord de paix signé en 2016, l’Armée de libération nationale (ELN, guévariste), le Clan del Golfo, le plus grand gang de narcotrafiquants du pays et d’autres organisations armées.

Jeudi, le Bureau du médiateur (Ombudsman) a mis en garde contre « les risques encourus par les communautés et les candidats dans le nord-ouest du pays face à l’ingérence de groupes armés illégaux dans la compétition électorale ».

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Malgré l’accord de paix de 2016 après près de six décennies de guerre interne, les violences persistent dans le pays, avec une recrudescence ces dernières années.

Guérillas, groupes armés et paramilitaires ou encore trafiquants de drogue ont historiquement influencé les élections, en particulier dans les régions reculées où la présence de l’État est faible. La corruption par l’argent impliquant des acteurs politiques classiques est également un enjeu récurrent des élections locales.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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