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Amérique centrale

Guatemala : arrestation d’une ancienne procureure anti-corruption

AFP

La juriste Eva Sosa, une ancienne procureure anti-corruption au Guatemala, qui a travaillé en coopération avec une commission de l’ONU, a été arrêtée mardi lorsqu’elle se présentait à un tribunal qui a ouvert une enquête sur elle, a constaté un photographe de l’AFP.

Mme Sosa, qui était procureur du Parquet contre l’impunité (PECI), s’est présentée devant le tribunal qui l’avait citée à comparaître. Elle a été arrêtée et emmenée à la prison du tribunal.

Une enquête a été ouverte sur l’ex-procureure anti-corruption pour « cooptation et corruption judiciaire », a déclaré à l’AFP le porte-parole du Parquet, Juan Luis Pantaleon.

Un juge doit à présent décider de l’incarcérer ou de la placer en détention à domicile.

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Vendredi, l’ONU et Washington avaient exprimé leur « inquiétude » concernant l’arrestation la veille de l’avocate Leyli Santizo, accusée de faire obstacle à la justice. Mme Santizo a été responsable durant onze années, sous l’égide de l’ONU, de la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG), qui a travaillé entre 2006 et 2019 en étroite collaboration avec le PECI.

Un mandat d’arrêt avait aussi été émis contre Eva Sosa mais elle avait pu quitter libre le tribunal après s’y être présentée ce jour-là.

Washington a suspendu l’année dernière sa coopération avec le parquet guatémaltèque après la destitution du procureur du PECI Juan Francisco Sandoval. Celui-ci a quitté le pays en affirmant craindre pour sa vie.

Les Etats-Unis avaient également indiqué ne plus avoir « confiance » en la procureure générale Consuelo Porras.

En remplacement de M. Sandoval, Mme Porras avait nommé José Rafael Curruchiche, accusé par des militants anti-corruption de poursuivre des opposants politiques. Ce sont ses services qui ont engagé une enquête contre Leyli Santizo.

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La CICIG a permis, en lien avec la justice guatémaltèque, de poursuivre des hommes politiques, des militaires et des hommes d’affaires jusque là considérés comme intouchables.

La CICIG et le PECI ont mis au jour notamment un vaste réseau de fraude au sein des services des douanes, contraignant à la démission le président Otto Perez (2012-2015) et sa vice-présidente Roxana Baldetti. Tous deux, soupçonnés d’être à la tête du réseau, attendent en prison d’être jugés.

Cependant, la commission anti-corruption de l’ONU a été chassée du pays en 2019 par le président de l’époque Jimmy Morales (2016-2020), visé par une enquête de la CICIG et de la justice sur le financement de sa campagne électorale victorieuse.

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Amérique centrale

L’évêque nicaraguayen Rolando Álvarez marque deux ans de condamnation en exil

La condamnation de l’évêque nicaraguayen déchu de sa nationalité, Rolando Álvarez, critique virulent du gouvernement de Daniel Ortega et Rosario Murillo, a marqué ce lundi son deuxième anniversaire. Désormais expatrié à Rome, il affirme ne pas se sentir en exil, mais plutôt « libéré et en diaspora ».

L’évêque, âgé de 58 ans, a été condamné à 26 ans et quatre mois de prison par une juge et des magistrats d’appel proches du gouvernement sandiniste. Il a été déclaré coupable de « trahison envers la patrie », ce qui a entraîné la perte de sa nationalité.

Sa condamnation est survenue un jour après qu’il a refusé d’embarquer dans un avion privé aux côtés de 222 prisonniers politiques nicaraguayens, libérés puis expulsés vers les États-Unis.

Après ce refus, Álvarez a été transféré de sa résidence, où il était en détention domiciliaire, vers le Système pénitentiaire national, connu sous le nom de « prison modèle » du Nicaragua

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Amérique centrale

Le Nicaragua ferme temporairement un poste-frontière avec le Honduras après un affaissement de route

Le gouvernement nicaraguayen a annoncé ce vendredi la suspension d’une route de transit frontalier entre le Nicaragua et le Honduras en raison de l’affaissement de la route panaméricaine CA-6 au poste-frontière Las Manos, situé à environ 250 kilomètres au nord-ouest de Managua, selon un communiqué publié par la Direction générale des services douaniers (DGA) du pays.

La DGA a informé de cette mesure les exportateurs, importateurs, transporteurs d’Amérique centrale et les usagers en général, tout en précisant qu’aucune date n’a été fixée pour la réouverture du trafic frontalier entre le Honduras et le Nicaragua à ce point de passage.

« La DGA a mis en place des mesures exceptionnelles pour faciliter les exportations, les importations ainsi que le transit terrestre international aux postes-frontières de Guasaule et El Espino », indique le communiqué. Une nouvelle annonce sera faite une fois que la route aura été réparée, a précisé la DGA.

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Amérique centrale

Panama sees historic 94% drop in irregular migrants through the Darién

Le Panama rejette les accusations de violations présumées contre les migrants

The flow of irregular migrants entering through the dangerous Darién jungle, the natural border between Panama and Colombia, saw a « historic » drop of 94% last January compared to the same period in 2024, according to official data released this Saturday by the National Migration Service (SNM).

« The entry of irregular migrants into Panama has seen a significant decrease of 94%, a historic figure as of January 31, 2025, compared to the same period in 2024, » highlighted the SNM on its social media.

According to the comparative figures provided by the entity, 2,158 migrants entered through the Darién in January, compared to 34,839 in the same period of 2024.

The « historic » figure is released by Panamanian authorities just hours before the arrival of U.S. Secretary of State Marco Rubio, who is scheduled to meet with Panamanian President José Raúl Mulino on Sunday to discuss migration issues or the controversy over the Panama Canal, after Trump threatened to « recover » the interoceanic route due to the alleged Chinese influence.

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