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Amérique centrale

Panama: le Parquet ouvre une enquête sur des accusations de stérilisations forcées d’indigènes

AFP

Le Parquet du Panama a ouvert lundi une enquête sur des accusations forcées de stérilisation de femmes indigènes. 

« Une équipe spéciale de procureurs a été formée » pour enquêter sur « d’éventuelles procédures de stérilisation non consensuelles », a déclaré le ministère publique dans un communiqué.

L’équipe s’est rendue dans la province de Bocas del Toro, dans le nord-ouest du pays, cependant, ils n’ont pas pu interroger les éventuelles victimes car ils doivent encore obtenir « l’approbation des autorités locales (indigènes) pour accéder » à elles, selon le Parquet. 

Une équipe du Bureau du médiateur s’est également rendue à Bocas del Toro lundi, à la recherche de déclarations de possibles victimes.  « Nous n’avons pas été en mesure de déterminer s’il y a au moins une, huit ou dix » victimes, a déclaré à la presse Eduardo Leblanc, du Bureau du médiateur. 

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Le Bureau du médiateur a déclaré dans un communiqué qu’il continuerait à « rassembler des informations pour parvenir à la vérité » et a annoncé qu’il paierait le transport, l’hébergement et les échographie des femmes autochtones qui décideraient de dénoncer officiellement leur cas.

La semaine dernière, Walkiria Chandler, membre suppléant de l’Assemblée nationale, a signalé qu’une dizaine de femmes indigènes auraient été stérilisées dans des hôpitaux publics sans leur consentement. 

Plusieurs femmes avaient témoigné devant une commission législative qui s’est rendue en octobre 2021 dans la localité de Charco La Pava, une zone montagneuse difficile d’accès où vit le peuple indigène Ngäbe-Buglé. 

Kayra Harding, membre de la Commission de la femme, de l’enfant, de la jeunesse et de la famille de l’Assemblée nationale, a déposé jeudi une plainte auprès du ministère public pour ces actes présumés. 

Selon la déclaration, Mme Harding a déclaré que lors d’une discussion au cours d’une visite médicale, « l’une des femmes a dénoncé le fait qu’elles avaient été stérilisées sans leur consentement après avoir accouché ». 

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Le gouvernement panaméen a également lancé une enquête parallèle. 

Au Pérou, on estime à environ 270.000 le nombre de femmes, la plupart indigènes ne parlant pas l’espagnol, qui ont été contraintes de subir une ligature des trompes à des fins de stérilisation, dans le cadre du Programme national de santé de la reproduction et de planification familiale mis en oeuvre par l’ancien président Fujimori. Le but de ce programme était de réduire le taux de natalité au Pérou afin de favoriser la croissance économique.

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Amérique centrale

La présidente mexicaine confirme sa présence de deux heures à la IXe CELAC

La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a confirmé ce vendredi qu’elle se rendra pour « environ deux heures » à la IXe Conférence de la Communauté des États Latino-Américains et Caribéens (CELAC), qui se tiendra le 9 avril au Honduras, après un appel téléphonique avec la présidente hondurienne, Xiomara Castro.

« Je vais participer à la CELAC le 9 avril, mais pour très peu de temps. Je ne pourrai pas rester toute la journée. Nous définissons encore l’horaire exact, mais je verrai si je peux être présente à l’inauguration. Je serai à Tegucigalpa environ deux heures », a déclaré Sheinbaum lors de sa conférence de presse matinale.

Ce sera son deuxième voyage à l’étranger depuis son entrée en fonction le 1er octobre, après sa participation au sommet du G20 en novembre à Rio de Janeiro, au Brésil.

Contrairement à ce déplacement, effectué en vol commercial avec une escale au Panama, elle utilisera cette fois un avion des Forces armées mexicaines, en raison du peu de temps dont elle dispose.

La cheffe de l’État mexicain, qui a promis de maintenir la politique de voyages internationaux limités de son prédécesseur, Andrés Manuel López Obrador (2018-2024), a exprimé son souhait d’accompagner Xiomara Castro et le président colombien Gustavo Petro, qui assumera la présidence tournante de la CELAC lors de cette rencontre.

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Amérique centrale

Le départ de Ricardo Martinelli vers le Nicaragua toujours en suspens

Le départ de l’ex-président panaméen Ricardo Martinelli (2009-2014) vers son asile au Nicaragua reste incertain. Ce mercredi, l’un de ses avocats a déclaré qu’il ne s’attendait pas à un départ dans les prochaines heures, alors que le sauf-conduit accordé par le gouvernement panaméen expirera ce jeudi à minuit.

Martinelli, un magnat de 73 ans, s’est réfugié à l’ambassade du Nicaragua depuis plus d’un an pour éviter d’être incarcéré après avoir été condamné à plus de 10 ans de prison pour blanchiment d’argent. Son voyage vers le Nicaragua a été suspendu à la dernière minute lundi dernier.

Le gouvernement de Daniel Ortega et Rosario Murillo a déclaré dans un communiqué qu’il ne recevrait pas l’ex-président panaméen tant qu’une possible alerte rouge d’Interpol contre lui ne serait pas clarifiée. Les autorités panaméennes ont toutefois précisé que cette alerte n’existait pas, car elle était infondée.

« Nous attendons ce communiqué officiel du Nicaragua autorisant le voyage », a déclaré Alfredo Vallarino, l’un des avocats de l’ancien dirigeant, aux journalistes. Il a également rappelé que le sauf-conduit expirera « demain (jeudi) à minuit », après avoir été prolongé lundi dernier par le gouvernement panaméen.

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Amérique centrale

Le Nicaragua accuse le Panama de bloquer sa nomination au SICA

Le gouvernement nicaraguayen a accusé lundi le Panama de bloquer, en collaboration avec le Costa Rica, le Guatemala et la République dominicaine, la nomination de l’ancien ministre des Affaires étrangères du Nicaragua, Denis Moncada, au poste de secrétaire général du Système d’intégration centraméricain (SICA), une fonction vacante depuis novembre 2023.

Dans un communiqué où le Nicaragua a également annoncé qu’il n’accueillerait pas l’ancien président panaméen Ricardo Martinelli (2009-2014)—qui cherche asile à l’ambassade du Nicaragua au Panama depuis février 2024après avoir été condamné pour corruption—le gouvernement sandiste a aussi accusé le Panama de le diffamer.

« Le gouvernement du Panama, sous la présidence de José Raúl Mulino Quintero, a systématiquement ignoré, diffamé et agi contre le gouvernement du Nicaragua à travers des déclarations offensantes injustifiées. De plus, il a bloqué, en collaboration avec d’autres pays, le droit légitime du Nicaragua à occuper le poste de secrétaire général du SICA », a déclaré le gouvernement nicaraguayen dans un communiqué lu par la vice-présidente Rosario Murillo.

Le gouvernement dirigé par Daniel Ortega et Rosario Murillo a exhorté les autorités panaméennes, son président et son ministère des Affaires étrangères à « agir en conséquence et à favoriser des relations basées sur le respect, la compréhension et la fraternité entre nos nations, car nos peuples savent véritablement être frères. »

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