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Colombie: l’ex-guérillero Petro parie sur la victoire de la gauche « progressiste »

AFP

L’ancien guérillero Gustavo Petro, favori des sondages pour la présidentielle en Colombie, aspire à mettre fin à la succession des gouvernements de droite en Colombie. Il se dit convaincu, dans un entretien à l’AFP, que même le « spectre de l’assassinat politique » n’empêchera pas la victoire de la gauche « progressiste ».

Candidat malheureux en 2018 face au président sortant, le conservateur Ivan Duque, le sénateur de 61 ans espère même pouvoir l’emporter en mai dès le premier tour à la tête d’une coalition de gauche qui doit l’investir officiellement le 13 mars.

Fin orateur, très actif sur les réseaux sociaux, il dénonçait récemment lors d’un discours de campagne à Jamundi (sud-ouest) les inégalités et la pauvreté, les ravages environnementaux et la violence cyclique de plus d’un demi-siècle en Colombie.

Escorté par une dizaine de véhicules blindés, des policiers à moto, une ambulance et des tireurs d’élite, l’ancien député et maire de Bogota se considère comme un survivant d’une « longue tradition d’assassinat politique en Colombie » qui, au cours du seul XXe siècle, a éliminé cinq candidats à la présidence.

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« La possibilité » d’être assassiné « existe », dit-il à l’AFP à Cali, reconnaissant avoir des « flashes » qui lui traversent l’esprit « lorsque je me mêle à la foule, lorsque je suis sur une scène » et que « quelqu’un pourrait me tirer dessus ».

« J’essaie d’éviter d’y penser. Aucun schéma de sécurité ne peut garantir qu’un candidat ne soit pas éliminé… J’espère que cela n’arrivera pas », souffle-t-il.

Le candidat balaie les critiques qui l’assimilent aux gouvernements du Venezuela et du Nicaragua et dit vouloir s’aligner sur le « progressisme » de Luiz Inacio Lula da Silva au Brésil et du nouveau président chilien Gabriel Boric.

« Un nouveau progressisme apparaît en Amérique latine (…) qui consiste à ne pas baser les économies sur l’extraction de matières premières (…) nuisibles et économiquement non-viables », estime l’ancien guérillero du M-19, « Mouvement du 19 avril » qui a abandonné la lutte armée et signé un accord de paix en 1990.

Il entend ainsi se démarquer de « Daniel Ortega et (Nicolas) Maduro qui continuent essentiellement à ancrer leur rhétorique de gauche sur l’extraction du pétrole, sur une République bananière qui emprisonne toute forme d’opposition ».

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Il assure toutefois qu’il reprendra les relations avec le voisin vénézuélien, rompues depuis 2019, et rouvrira les zones frontalières pour « combler le vide actuellement occupé par les mafias ».

 – « Oligarchie vaincue » – 

« La lutte contre le changement climatique » occupe nombre de ses prises de position, notamment sur la politique qu’il entend mener à l’égard des Etats-Unis.

« Nous avons beaucoup de sujets à traiter en commun, comme la forêt amazonienne, qui est l’un des grands capteurs de CO2 (…) Nous devons voir comment, de manière commune en Amérique, nous pouvons faire un saut vers une économie décarbonée, sans pétrole », insiste-t-il.

Ses premières décisions en tant que président seraient d’ailleurs de « cesser de signer des contrats d’exploration (pétrolière) en Colombie ».

Gustavo Petro construit sa campagne sur l’impopularité du président sortant, critiqué jusque dans son propre camp, et estime que « l’oligarchie colombienne, une élite politique et économique qui a exclu la majorité du pays, est sur le point d’être vaincue ».

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Selon lui, « la faim, par le biais d’une politique économique désastreuse, s’est répandue en Colombie (…) Les taux de pauvreté ont augmenté, l’économie continue d’être chancelante (…) c’est toute cette atmosphère de désillusion, de désenchantement, par rapport à un projet très autoritaire, presque fasciste, qui génère les conditions d’un changement politique ».

Il établit un lien entre la « faim », dans laquelle sont plongés 7 millions de Colombiens selon un récent rapport de l’ONU, et « les niveaux d’insécurité élevés ».

Il croit aussi en « une politique pacifique de démantèlement du trafic de drogue sur la base de soumissions collectives à la justice », en échange de peines alternatives ou allégées.

Selon lui, la politique d’épandage de glyphosate pour éradiquer les cultures de coca, matière première de la cocaïne, dont la Colombie est le premier producteur mondial, « a été un grand échec ». « En plus d’empoisonner nos terres et nos eaux, le coût de la pulvérisation d’un hectare de glyphosate est plus élevé que celui de l’octroi d’une terre fertile à un paysan ».

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Le Salvador en tête des progrès mondiaux en matière de sécurité, selon l’Indice de Paix 2025

Le Salvador figure parmi les pays ayant enregistré les avancées les plus marquées en matière de perception de la sécurité citoyenne et de réduction des homicides, selon l’édition 2025 de l’Indice de Paix Mondiale (IPM), publié par l’Institut pour l’Économie et la Paix (IEP).

Le rapport indique que cent pays ont amélioré la perception de la criminalité entre 2008 et 2025, tandis que 51 ont connu des reculs. Les plus grands progrès ont été enregistrés au Salvador et en Lituanie, avec une réduction de 42 points de pourcentage. En Lituanie, la proportion de personnes se sentant en insécurité est passée de 59 % à 17 %, tandis qu’au Salvador, elle a chuté de 53 % en 2008 à seulement 11 % en 2025.

Cette amélioration est directement liée à la baisse spectaculaire du taux d’homicides. À l’échelle mondiale, 122 pays ont réduit leur taux depuis 2008, passant d’une moyenne de 7,7 à 6 décès pour 100 000 habitants. Actuellement, 40 pays affichent un taux inférieur à un homicide pour 100 000 habitants, et 64 pays sont en dessous de deux.

Au Salvador, le taux d’homicides avait atteint un sommet historique de 108 pour 100 000 habitants en 2015, mais a commencé une baisse constante, accélérée en 2022 grâce à l’offensive lancée par le président Nayib Bukele contre les gangs, dans le cadre du régime d’exception.

« Cette diminution s’est fortement accélérée en 2022, grâce à une offensive généralisée contre la violence liée aux gangs, impulsée par le président Nayib Bukele, qui a déclaré l’état d’urgence », indique le rapport.

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La Maison-Blanche confirme des échanges avec l’Iran malgré les propos de Trump

La Maison-Blanche a confirmé ce lundi que Washington restait en contact avec Téhéran, contredisant les propos du président Donald Trump, qui avait affirmé plus tôt dans la journée qu’il ne parlait pas avec des représentants iraniens, après les frappes américaines sur des installations nucléaires iraniennes il y a plus d’une semaine.

« Comme je l’ai déjà dit depuis ce podium la semaine dernière, l’administration — et en particulier notre envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff — a maintenu une communication, à la fois directe et indirecte, avec les Iraniens », a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, lors d’une conférence de presse.

« Cette communication se poursuit », a-t-elle ajouté, « mais le président lui-même n’a pas parlé directement avec l’Iran, ce qu’il a souligné dans sa publication sur Truth Social ».

Sur son réseau social, Trump a écrit :
« Je n’offre RIEN à l’Iran, contrairement à Obama qui leur a versé des milliards de dollars dans le cadre du stupide “Plan d’action global commun (JCPOA)” — qui ouvrait la voie à l’arme nucléaire (et qui a maintenant expiré !). Je n’ai même pas parlé avec eux depuis que nous avons ENTIÈREMENT DÉTRUIT leurs installations nucléaires. »

Le JCPOA, signé en 2015 entre l’Iran, les États-Unis, la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et l’Union européenne, visait à limiter le développement nucléaire de l’Iran en échange d’un allègement des sanctions économiques.

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Trump avait retiré les États-Unis de l’accord en 2018, estimant qu’il ne limitait pas suffisamment les ambitions nucléaires de l’Iran et permettait le financement de groupes alliés de Téhéran dans la région.

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Le chef du gang Los Choneros sera extradé aux États-Unis, annonce le gouvernement équatorien

L’Équateur extradera José Adolfo Macías Villamar, alias « Fito », le célèbre chef de Los Choneros — le plus ancien gang criminel du pays — vers les États-Unis, a confirmé la porte-parole du gouvernement, Carolina Jaramillo, ce lundi.

« Il sera extradé », a déclaré Jaramillo lors de sa conférence de presse hebdomadaire, soulignant que le gouvernement du président Daniel Noboa « n’est pas un gouvernement de discours, mais d’actions. Il sera extradé », a-t-elle réaffirmé.

Interrogée sur le fait que cette décision soit liée à des préoccupations en matière de sécurité dans les prisons équatoriennes — d’où Fito s’était déjà évadé auparavant —, Jaramillo a répondu : « Il ne s’agit pas de savoir s’il y a ou non de la sécurité dans les prisons. Nous sommes absolument certains que Fito sera extradé. »

Elle a insisté sur le fait que l’extradition de Fito est une priorité pour l’administration, tout en confirmant que l’Équateur attend la demande formelle des États-Unis. « Nous sommes prêts à envoyer alias Fito pour qu’il purge sa peine dans ce pays », a-t-elle ajouté.

Jaramillo a également lié la récente recapture de Fito à une opération de sécurité en cours menée par le gouvernement, qui a récemment ciblé son réseau financier, incluant des membres de sa famille et des proches collaborateurs.

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