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International

Guerre en Ukraine: Le Brésil lance un plan engrais

AFP

Le gouvernement brésilien a lancé vendredi un plan destiné à limiter sa dépendance aux importations d’engrais indispensables à sa puissance agricole, notamment en provenance de Russie qui a envahi l’Ukraine.

Ce plan, lancé par décret, comporte des incitations fiscales, des crédits et autres mesures pour encourager la création d’usines d’engrais et augmenter l’exploitation des ressources minières d’ici à 2050.

Le Brésil, gros exportateur de denrées agricoles, est le 4e consommateur mondial d’engrais, composés pour beaucoup de potassium. 

La première économie d’Amérique latine importe 85% de ses engrais, notamment pour son soja, maïs et sa cane à sucre. Brasilia compte faire baisser cette dépendance à 45% en 2050 grâce à ce nouveau plan.

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La Russie est son premier fournisseur d’engrais, à hauteur de plus de 20% de ses besoins.

Mais le gouvernement de Jair Bolsonaro a déjà commencé à explorer les alternatives aux achats en Russie et aussi au Bélarus — autre gros fournisseur — en raison des sanctions économiques imposées par les pays occidentaux aux deux pays co-bélligérants en Ukraine depuis la fin février. 

Le président Bolsonaro est allé en Russie à la mi-février, alors que les tensions étaient déjà très vives dans la région, pour notamment demander à Moscou de garantir ses approvisionnements d’engrais au Brésil.

Vendredi, il a de nouveau insisté pour que les députés et sénateurs votent un projet de loi très controversé autorisant l’exploration et l’exploitation minière dans les terres indigènes, notamment en Amazonie.

La guerre en Ukraine, qui pourrait occasionner une pénurie d’engrais au Brésil, rend cette loi encore plus urgente, a argué le chef d’Etat d’extrême droite.

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Les bénéfices économiques associés à l’exploitation de leurs terres « ouvrirait des espaces pour l’intégration des frères indigènes dans la société », a-t-il dit, avant d’ajouter: « les indigènes sont quasiment comme nous, et ils veulent s’intégrer ».

Mais les détracteurs de ce projet de loi disent que la guerre en Ukraine n’est qu’un « prétexte » et que la plupart des réserves brésiliennes de potassium se trouvent en dehors des terres indigènes.

La ministre brésilienne de l’Agriculture, Tereza Cristina, va aller plaider samedi au Canada en faveur d’une hausse des exportations d’engrais de ce pays vers le Brésil.

« Nous ne visons pas l’autosuffisance », a-t-elle déclaré vendredi au Palais présidentiel du Planalto en présentant ce plan engrais, « mais la capacité de surmonter les défis et de conserver notre plus grande richesse, l’agronégoce (…) afin de garantir la sécurité alimentaire du Brésil et du monde ».

Ce plan engrais n’a pas pour seule vocation « de réagir à la crise » en Ukraine, mais également de régler des problèmes structurels, a-t-elle dit.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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