International
Ukraine: hausse de l’activité aérienne et navale de la Russie (Pentagone)

AFP
La Russie a amplifié ses opérations aériennes et navales en Ukraine face à la résistance des forces ukrainiennes qui continuent de freiner l’avancée de l’armée russe dans le pays, a indiqué lundi un haut responsable du Pentagone.
« Au cours des dernières 24 à 48 heures, nous avons constaté une hausse de l’activité aérienne des deux parties », a indiqué au cours d’un point de presse ce haut responsable ayant requis l’anonymat.
« Les Russes ont effectué plus de 300 sorties au cours des dernières 24 heures et les Ukrainiens ont aussi accéléré le rythme de leurs sorties », a-t-il ajouté, sans chiffrer les sorties de l’aviation ukrainienne, nettement moins importante que l’armée de l’air russe.
Ces opérations ne se manifestent pas par des combats aériens, selon lui. L’armée de l’air russe tend à tirer des missiles air-sol sur des cibles ukrainiennes depuis l’espace aérien russe ou bélarusse.
« Ils ne s’aventurent pas très loin ni très longtemps dans l’espace aérien ukrainien » que les Ukrainiens défendent « avec une grande dextérité », a-t-il affirmé.
« Nous avons constaté une augmentation de l’activité navale dans le nord de la mer Noire », a aussi indiqué le responsable du ministère américain de la Défense.
« Les Russes ont un peu plus d’une douzaine de navires de guerre » dans cette zone, notamment des navires amphibies, des bâtiments de combat, des démineurs et des patrouilleurs, « et nous pensons qu’au moins un des bombardements d’Odessa » provient de cette zone, a-t-il expliqué.
« Nous pensons qu’il serait faux de conclure que c’est un signe qui montrerait qu’Odessa est sous la menace imminente d’un assaut amphibie », a-t-il précisé.
Par ailleurs, le Pentagone n’est pas en mesure de confirmer que la Russie a bien tiré des missiles hypersoniques sur l’Ukraine comme Moscou l’a affirmé. Mais même si c’était le cas, « d’un point de vue militaire, cela n’a pas un grand intérêt pratique » d’utiliser de tels missiles à longue portée sur des objectifs aussi proches, selon ce haut responsable.
L’explication « pourrait être qu’ils n’ont plus beaucoup de missiles guidés de précision et qu’ils ont besoin de recourir à cette ressource », a-t-il noté. « Il est aussi possible qu’ils tentent d’envoyer un message à l’Occident mais aussi à l’Ukraine pour essayer d’avoir un avantage à la table des négociations ».
Mais globalement, « ce que nous voyons, c’est une tentative désespérée des Russes de reprendre de l’élan et de retourner tout ceci en leur faveur », a-t-il conclu, notant qu’au 26e jour de l’offensive, les forces russes restent bloquées à 15 km au nord-ouest de Kiev et 30 km à l’est de la capitale.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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