Connect with us

International

« Nous l’avons fait! »: le cri du cœur de Ketanji Brown Jackson, première femme noire à la Cour suprême

AFP

« Il a fallu 232 ans (…) avant qu’une femme noire ne soit choisie pour servir à la Cour suprême des Etats-Unis, mais nous l’avons fait! » Ovationnée, Ketanji Brown Jackson a livré vendredi à la Maison Blanche un puissant message d’espoir dans une Amérique divisée.

L’éminente juriste et magistrate bardée de diplômés, dont le visage s’illumine le plus souvent d’un immense sourire, s’est faite grave pour conclure le discours que l’avait invitée à prononcer le président Joe Biden, au lendemain de la confirmation par le Sénat de sa nomination à la plus haute juridiction américaine.

« Tous les Américains peuvent être fiers de ce moment », a dit cette femme de 51 ans, vêtue de sombre comme pour rappeler la robe noire des juges, reçue avec les honneurs dans les jardins du 1600 Pennsylvania Avenue.

Derrière elle, de multiples drapeaux américains agités par la brise d’une radieuse matinée de printemps, et la blancheur éclatante de la demeure du président des Etats-Unis, une mise en scène comme le pouvoir politique américain excelle à en inventer.

Advertisement
20250407_mh_renta_728x90
20250301_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

Et devant elle, des élus et de nombreuses figures de la communauté afro-américaine, au total des centaines de personnes qui se sont plusieurs fois levées pour l’acclamer ou qui, comme elle, ont parfois essuyé quelques larmes.

« Dans ma famille, il n’a fallu qu’une génération pour passer de la ségrégation à la Cour suprême », a dit Ketanji Brown Jackson, aux côtés de qui se tenait Kamala Harris, première femme, et première Afro-Américaine à être vice-présidente.

Sa voix s’est étranglée, quand, pour rendre hommage aux militants des droits civiques et à leurs combats passés, elle a dit ces lignes de la grande poétesse et militante Maya Angelou.

« Apportant les présents que mes ancêtres m’ont donnés, je suis le rêve et l’espérance de l’esclave », a dit la magistrate, dont la nomination était une promesse de campagne de Joe Biden.

Le président démocrate, savourant chaque moment d’une cérémonie qui est aussi pour lui une indéniable victoire politique, a lui rendu hommage à la « force » de Ketanji Brown Jackson et à ses parents, tous deux présents, qui ont connu « l’inhumanité de la ségrégation ».

Advertisement
20250407_mh_renta_728x90
20250301_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL
previous arrow
next arrow

« Cette force a remonté le moral des millions d’Américains qui vous ont vue, juge Jackson, et en particulier des femmes de couleur », a-t-il dit.

Mais Joe Biden, qui doit en grande partie son élection à l’électorat afro-américain, a aussi rappelé qu’au-delà de cette journée de fête et d’unité, les clivages partisans étaient plus profonds que jamais aux Etats-Unis.

Il a estimé que sa candidate avait été la cible de la part des sénateurs républicains, lors d’auditions interminables et parfois tendues, « d’affirmations méprisables et sans fondement ».

Continue Reading
Advertisement
20250407_mh_renta_300x250
20250301_vacunacion_vph-300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

Advertisement

20250407_mh_renta_728x90
20250301_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

Advertisement

20250407_mh_renta_728x90
20250301_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

Advertisement

20250407_mh_renta_728x90
20250301_vacunacion_vph-728x90
20231124_etesal_728x90_1
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
CEL

previous arrow
next arrow

Continue Reading

International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

Continue Reading

Trending

News Central