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International

Le gouvernement américain craint que la tuerie d’Uvalde en inspire d’autres

AFP

Malgré l’horreur, des extrémistes ont applaudi sur internet la fusillade dans une école du Texas et appelé à mener des attaques comparables, a mis en garde mardi le gouvernement américain dans son dernier bulletin d’alerte antiterroriste.

Le bain de sang, qui a fait 21 morts le 24 mai à Uvalde, « a été salué sur des forums internet connus pour promouvoir l’extrémisme domestique violent et les théories du complot, par des individus qui ont encouragé à le reproduire », écrit le ministère de la Sécurité intérieure.

D’autres ont « prétendu qu’il s’agissait d’une mise en scène organisée par le gouvernement dans le but de faire passer des mesures de régulation des armes à feu », ajoute le ministère.

Aux Etats-Unis, les fusillades les plus médiatisées inspirent souvent d’autres individus perturbés et les chercheurs parlent d’un « effet d’imitation ». 

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Selon le bulletin d’alerte amendé, celui-ci a joué dans la tuerie raciste du 14 mai à Buffalo, dans l’Etat de New York, où dix Afro-Américains ont été abattus dans un supermarché. Son auteur, un jeune suprémaciste blanc a en effet dit avoir été « inspiré » par l’assaut contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande en 2019, écrit le ministère.

D’après lui, la vague récente d’attaques meurtrières a montré que les Etats-Unis font face à une menace intérieure « complexe et dynamique » et celle-ci pourrait devenir « encore plus dynamique » dans les prochains mois.

Une décision de la Cour suprême sur le droit à l’avortement, attendue d’ici fin juin, un changement réglementaire à la frontière sud, qui devrait être suivi d’une hausse des arrivées de migrants, et les élections de mi-mandat en novembre risquent « d’être utilisés pour justifier des actes de violence », selon le bulletin.

Le ministère de la Sécurité intérieure, créé après les attentats du 11 septembre 2001, publie régulièrement ce type de mise en garde mais elles étaient historiquement consacrées aux menaces d’origine étrangère, notamment jihadistes.

Le premier bulletin mettant l’accent sur les menaces intérieures avait été publié en janvier 2021, après l’assaut mené par des partisans de Donald Trump sur le Capitole.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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