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Amérique centrale

Guatemala: au moins 15 morts et 500.000 personnes affectées après de fortes pluies

AFP

Au moins quinze personnes sont mortes et sept ont été blessées dans une dizaine de coulées de boue provoquées par les fortes pluies tombées depuis début mai sur le Guatemala, où plus de 500.000 personnes sont affectées par ces intempéries, a indiqué lundi la protection civile.

Parmi les quinze personnes décédées se trouvent une femme et ses six enfants, ainsi que trois frères mineurs, originaires de deux villages indigènes, a précisé la Coordination pour la réduction des catastrophes naturelles (Conred).

Des pluies accompagnées de vents forts ont provoqué des glissements de terrain, des inondations, des effondrements d’infrastructures et des destructions dans la majeur partie de ce pays d’Amérique centrale.

La Conred a précisé que 930 logements avaient été endommagés ainsi que huit établissements scolaires, plus de 80 routes et sept ponts, dont trois ont été totalement détruits.

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Les régions les plus affectées sont celles où se trouvent principalement des populations indigènes, qui sont les plus vulnérables aux catastrophes naturelles. Près de 60% des 17 millions d’habitants du Guatemala vivent dans la pauvreté.

Les pluies ont causé en 2021 la mort de 35 personnes et fait trois disparus, dix-sept blessés et quelque 1,5 million de personnes ont été affectées. Près de 12.000 personnes avaient dû être évacuées.

La saison des pluies, qui s’étend de mai à novembre, fait chaque année des centaines de morts en Amérique centrale, l’une des régions les plus vulnérables au changement climatique.

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Amérique centrale

Nicaragua approuve une loi sanctionnant les entreprises appliquant des sanctions étrangères

Le Congrès du Nicaragua a approuvé lundi une loi pour punir les entreprises qui appliquent des sanctions internationales dans le pays, comme celles adoptées par les États-Unis contre le gouvernement de Daniel Ortega.

Le gouvernement pourra « imposer des sanctions et des amendes » et même ordonner « la suspension temporaire ou définitive » des opérations des entités qui appliquent des sanctions étrangères, selon le texte approuvé à l’unanimité par le parlement, à majorité officielle.

La loi a été votée après que l’Assemblée nationale (AN, législatif) ait approuvé, également à l’unanimité, une réforme constitutionnelle qui accorde un pouvoir absolu à Ortega et à son épouse Rosario Murillo, dont le rang a été élevé de vice-présidente à « coprésidente ».

Ortega, qui a présenté ces deux initiatives, soutient que la loi protégera les Nicaraguayens et leurs institutions contre les sanctions, mais les analystes avertissent qu’elle mettra en grande difficulté les banques et autres entreprises étrangères faisant des affaires au Nicaragua.

L’analyste nicaraguayen Manuel Orozco, de l’Institut Dialogo Interamericano, a déclaré à l’AFP que cette législation met « le pays en grand risque financier », car les banques nationales qui l’appliquent s’exposeront à « des sanctions du Trésor américain ».

De plus, le non-respect de cette nouvelle loi sera considéré dans le domaine pénal comme « trahison à la patrie », un crime qui peut entraîner une peine de prison pouvant atteindre 30 ans.

Depuis les manifestations antigouvernementales de 2018, qui, selon l’ONU, ont fait plus de 300 morts, les États-Unis, le Canada et l’Union européenne ont imposé des sanctions à des centaines de fonctionnaires et d’entités publiques accusés de soutenir le gouvernement dans la violation des droits humains.

Le député officiel Wálmaro Gutiérrez a défendu la loi en arguant qu’il n’y a aucune raison pour qu' »une disposition d’un gouvernement étranger » ait « application dans un autre pays que celui d’origine ».

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Amérique centrale

La Marine Salvadorienne Saisit 3 Tonnes de Cocaïne en Eaux Internationales

La force navale du Salvador a saisi en eaux internationales deux embarcations, à bord desquelles se trouvaient des Colombiens et un Équatorien, transportant près de trois tonnes de cocaïne. Il s’agit de l’une des plus grandes saisies réalisées par la marine dans le pays d’Amérique centrale en 2024, a annoncé dimanche le président Nayib Bukele.

Le président a indiqué sur son compte X (anciennement Twitter) que, dans la nuit de samedi, une première embarcation, occupée par deux Colombiens et un Équatorien, a été interceptée avec 762 kilos de cocaïne d’une valeur de 19 millions de dollars. Il a ajouté que quelques heures plus tard, la Marine nationale a saisi deux tonnes supplémentaires de drogue, transportées par une autre embarcation, cette fois occupée par trois Colombiens dans l’océan Pacifique. Ce chargement est évalué à 50 millions de dollars, a précisé le président.

Sur le compte X du dirigeant salvadorien, des images des six présumés trafiquants de drogue, des embarcations et des paquets supposés de drogue ont été diffusées.

Bukele a assuré qu’avec cette nouvelle saisie, le total des drogues confisquées par les forces de sécurité en eaux internationales en 2024 s’élève désormais à 15 tonnes, d’une valeur d’environ 380 millions de dollars.

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Amérique centrale

Diminution de 39 % du flux migratoire à travers la jungle du Darién, selon le Panama

Le Panama rejette les accusations de violations présumées contre les migrants

Un total de 294 000 migrants ont traversé la jungle périlleuse du Darién en route vers les États-Unis jusqu’à présent cette année, marquant une diminution de 39 % par rapport à la même période l’année dernière, selon le gouvernement panaméen.

« Il y a eu une réduction de 39 % des flux migratoires à travers le Darién », a déclaré le président du Panama, José Raúl Mulino, lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

Les chiffres officiels montrent que 482 000 migrants ont traversé la jungle pendant la même période en 2023.

Cette année, le gouvernement panaméen a fermé plusieurs itinéraires dans la région du Darién et, avec le soutien des États-Unis, a commencé à déporter les migrants sur des vols financés par Washington. De plus, le Panama a récemment annoncé des amendes pour ceux qui tentent de traverser la jungle.

Mulino a noté que les chiffres de la migration ont diminué au cours du dernier mois en raison de « fortes pluies qui rendent la navigation sur les rivières impossible ».

« Il est impossible de traverser les rivières à pied lorsque les zones sont inondées et que les courants sont forts », a-t-il expliqué.

Cependant, le président panaméen estime que le flux de migrants vénézuéliens ne cessera pas tant que la crise politique et sociale au Venezuela persistera.

« C’est un facteur dissuasif car nous ne voulons pas qu’ils viennent. Mais tant que le problème du Venezuela continue, je pense que cela n’aura pas de solution facile », a conclu Mulino.

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