International
Paraguay: l’ancien gardien de but Chilavert dit se présenter à la présidence

AFP
L’ancien gardien emblématique du Paraguay José Luis Chilavert, qui a évolué dans le championnat de France de football, a annoncé jeudi sa candidature, en indépendant d’obédience libérale, à l’élection présidentielle de 2023.
« Après avoir réfléchi et ressenti la responsabilité de construire un meilleur Paraguay, je décide d’officialiser ma candidature à la présidence afin que notre peuple puisse à nouveau se sentir #Fierd’êtreparaguayen » a annoncé Chilavert, 56 ans, sur les réseaux sociaux.
L’ancien joueur, passé par le RC Strasbourg entre 2000 et 2002, avait déjà déclaré par le passé souhaiter suivre les pas de l’ancien attaquant de Monaco, du Paris SG et de l’AC Milan, George Weah, devenu président du Liberia.
« Nous avons besoin d’un pays avec de la crédibilité afin d’être respectés et d’attirer les investisseurs. Il n’y a plus de temps à perdre », a encore dit Chilavert qui par le passé s’est défini comme « libéral » en matière économique. Lors des élections présidentielles 2021 au Chili, il avait exprimé son soutien au candidat d’extrême droite Jose Antonio Kast.
Selon un porte-parole, la candidature Chilavert s’inscrira « hors de la Concertacion Nationale », une coalition d’opposition, face au parti Colorado (droite) du président Mario Abdo, élu en 2019. Le Colorado est au pouvoir depuis 1947 au Paraguay, hormis la période 2008-2013.
Gardien de but fantasque à la forte corpulence, connu pour tirer les penaltys et coups francs de ses équipes, Chilavert a marqué 62 buts au cours de sa carrière. Il compte 74 sélections avec le Paraguay, disputant notamment les Mondiaux 1998 et 2002.
Il a remporté en 1994 la Copa Libertadores et la Coupe Intercontinentale avec le club argentin de Velez Sarsfield, et en 2001 la Coupe de France avec Strasbourg.
Personnage haut en couleur, populaire mais controversé dans son pays, il a été condamné le mois dernier à un an de prison avec sursis et contrôle judiciaire, pour diffamation envers le président de la Conmebol (Confédération sud-américaine de football) Alejandro Dominguez, qu’il avait accusé d’avoir reçu des pots-de-vin dans le cadre de la « Fifagate », alors qu’il était président de la Fédération paraguayenne.
Les élections générales paraguayennes sont prévues le 30 avril 2023.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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