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International

La Russie isolée face aux autres membres du G20 (Colonna)

AFP

La Russie s’est retrouvée « isolée » face aux autres pays membres du G20 vendredi lors d’une réunion des chefs de la diplomatie du groupe à Bali, a déclaré la ministre des Affaires étrangères française Catherine Colonna.

L’Indonésie, pays hôte avait invité le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov malgré les réticences des Occidentaux qui ont dénoncé l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la responsabilité de Moscou dans la crise alimentaire et énergétique mondiale déclenchées par la guerre.

« La Russie a été tellement isolée, que Lavrov est parti de la conférence à la mi-journée, après avoir parlé », a souligné Mme Colonna dans une interview à l’AFP.

« On anticipait une réunion avec des lignes de partages différentes, mais […] la Russie s’est retrouvée isolée, sa responsabilité a été pointée, même par certains pays dont on aurait pu penser qu’ils pourraient nuancer les choses et lui donner du soutien ».

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Aucun Etat, même parmi les membres des BRICS, grands pays en développement plus proches de Moscou, n’a « défendu l’attitude russe », a-t-elle précisé.

« Même la Chine a commencé son intervention en disant que la charte des Nations unies devait être au coeur des relations internationales, ou l’Inde », a relevé la ministre, estimant que les Occidentaux avaient réussi à réunir un front uni face à la Russie. 

Malgré des nuances « l’enchaînement des responsabilités a été clair, la guerre en Ukraine touche le monde entier à cause du comportement russe », a-t-elle insisté.

Le G20, club des 20 plus grandes économies du monde, compte dans ses rangs des Etats occidentaux qui ont imposé des sanctions à Moscou – à l’image de l’Union européenne ou des Etats-Unis –  mais également d’autres pays qui n’ont pas voulu condamner clairement l’invasion de l’Ukraine par la Russie, comme la Chine, l’Inde ou encore l’Afrique du Sud.

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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