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International

Brésil: Ciro Gomes (centre gauche) se lance dans la course à la présidentielle

AFP

Ciro Gomes, ancien allié de l’ex-président de gauche Lula, a été le premier à lancer officiellement mercredi sa candidature à la présidentielle d’octobre au Brésil, à laquelle les sondages lui prédisent une troisième position.

S’il n’a aucune chance de l’emporter, ce responsable de centre gauche pourrait toutefois jouer un rôle déterminant au second tour qui devrait voir s’affronter Luiz Inacio Lula da Silva — le grand favori — et le président d’extrême droite Jair Bolsonaro.

« En dépit de toutes leurs différences, ils se ressemblent beaucoup », a déclaré à Brasilia ce vieux routier de la politique âgé de 64 ans, en se lançant dans sa 4e bataille pour la présidentielle sans avoir jamais atteint le 2e tour.

« Je veux être totalement différent, je veux unir le pays autour d’un nouveau projet, et pas autour de ma personne », a-t-il déclaré. 

Après lui, c’est la candidature de Lula qui sera officialisée jeudi à Sao Paulo lors d’un événement où il ne sera pas présent, puis Jair Bolsonaro lancera la sienne dimanche à Rio de Janeiro. Tous les candidats doivent se déclarer entre ce mercredi et le 15 août, veille du démarrage officiel de la campagne.

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M. Gomes, ancien gouverneur de l’Etat du Ceara (nord-est) et membre d’un puissant clan familial, dirige le Parti démocratique travailliste (PDT) et s’était hissé à la 3e place à la présidentielle de 2018 avec un honorable score de 12,5% des voix.

Mais il avait refusé son soutien à Fernando Haddad, candidat de dernière minute du Parti des travailleurs (PT) d’un Lula déclaré inéligible. Ciro Gomes avait préféré se rendre en France entre les deux tours, favorisant, pour de nombreux analystes, l’accession de Jair Bolsonaro au pouvoir.

Ancien ministre de l’Intégration nationale de Lula (2003-2006) dont il fut le soutien avant de le traiter de « merde », Ciro Gomes est un politique impulsif abonné aux déclarations fracassantes.

Le dernier sondage de Datafolha, en juin, le créditait de 8% des intentions de vote, très loin derrière Lula (47%) et Jair Bolsonaro (28%). Il pourrait jouer un rôle décisif au second tour du 30 octobre — sauf si Lula l’emporte dès le 1er tour.

Ciro Gomes « n’a encore donné aucune indication sur sa position » en cas de second tour, a déclaré à l’AFP Adriano Laureno, analyste chez les consultants Prospectiva. « Mais après les critiques qu’il a essuyées en 2018, il est peu probable qu’il s’en tienne à une position de neutralité. De toute façon, son parti, le PDT, devrait soutenir Lula explicitement ».

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Ciro Gomes a recentré son parti de gauche et a déjà appartenu à des formations bien plus à droite sur l’échiquier politique, comme le PSDB de Fernando Henrique Cardoso, dans les années 1990, ou le MDB de Michel Temer, dans les années 1980.Brésil: Ciro Gomes (centre gauche) se lance dans la course à la présidentielle

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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