International
Les Cubains appelés à un référendum pour légaliser le mariage égalitaire le 25 septembre

AFP
Le référendum sur le nouveau code des familles, qui prévoit de légaliser le mariage entre personnes de même sexe et la gestation pour autrui, aura lieu le 25 septembre, a annoncé vendredi le parlement cubain, qui espère que ce texte « inclusif et démocratique » sera enfin approuvé.
Sur proposition du Conseil d’Etat, la consultation aura lieu le dimanche 25 septembre, a déclaré son secrétaire, Homero Acosta, lors d’une session ordinaire du Parlement, qui a approuvé le nouveau règlement.
Le code a fait l’objet d’une large consultation populaire entre janvier et avril qui a conduit à la modification de près de 48% de son texte, selon les médias officiels.
M. Acosta a précisé que le référendum, qui est « contraignant », sera organisé « une semaine auparavant » parmi les ressortissants vivant à l’extérieur du pays.
« Il appartiendra au peuple souverain de prendre la décision finale », mais « nous sommes convaincus que le moment venu, la majorité du peuple cubain approuvera ce code révolutionnaire, inclusif et démocratique », a ajouté M. Acosta.
Il a précisé que les Cubains devront répondre à une seule question lors du référendum: « Etes-vous d’accord avec le code de la famille ? ». La loi sera approuvée si elle obtient « plus de 50% des votes valides exprimés dans les urnes ».
Dans un Cuba encore marqué par le machisme et l’homophobie, le code des familles, qui renouvellera la loi en vigueur depuis 47 ans, prévoit l’introduction du mariage égalitaire, ainsi que la reconnaissance de plusieurs pères et mères en plus des pères et mères biologiques et la « gestation solidaire » ou maternité de substitution.
« C’est un moment très excitant pour tout notre peuple, attaché aux idées les plus avancées », a déclaré la députée Mariela Castro, fille de l’ex-président Raul Castro et directrice du Centre national d’éducation sexuelle (Cenesex), qui promeut la lutte pour les droits de la communauté LGBTI depuis plus de trois décennies.
Amérique centrale
Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.
La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.
« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».
Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.
Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.
« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.
Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».
Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.
Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.
International
Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».
La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.
Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.
« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.
« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.
International
Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.
L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».
« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.
González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».
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