Connect with us

International

Les principaux candidats à la présidentielle du Brésil

Photo: Miguel Schincariol / AFP

AFP | Marcelo Silva De Sousa

Quelque 156 millions de Brésiliens doivent choisir dimanche l’un des 11 candidats à la présidentielle pour un mandat de quatre ans. Si aucun ne dépasse le seuil des 50% des votes valides (hors blancs et nuls), un 2e tour est prévu le 30 octobre.

Jair Bolsonaro, la crise comme méthode de gouvernement

Le président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro, 67 ans, auparavant capitaine de l’Armée puis député pendant 27 ans, est candidat à sa succession avec le petit Parti libéral (PL) auquel il ne s’est affilié qu’en novembre dernier.

Né à Glicerio, dans l’intérieur rural de l’Etat de Sao Paulo (sud-est), M. Bolsonaro a vu son mandat marqué par de nombreuses crises depuis janvier 2019, notamment avec les institutions telles la Cour suprême. Il s’est attiré de fortes critiques de la communauté internationale pour sa gestion de la pandémie de Covid-19 et surtout les incendies qui dévastent l’Amazonie.

Même si la première économie d’Amérique latine donne des signes d’embellie, Jair Bolsonaro souffre d’un taux de rejet de 52 %, un record pour un président candidat à sa succession au Brésil.

Mais il garde toujours un socle de sympathisants irréductibles qui adhèrent à ses valeurs ultra-conservatrices autour de Dieu, la patrie, la famille, et voient en lui le seul rempart contre les « communistes » du parti de Lula, le Parti des Travailleurs (PT), incarnation selon lui de la corruption endémique au Brésil.

S’il perd, M. Bolsonaro sera le premier président à trébucher depuis 1997, date à laquelle un 2e mandat a été autorisé.

Advertisement
20240920_mh_amnistia_fiscal_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Selon le dernier sondage Datafolha, il recueille 33 % des intentions de vote, derrière Lula.

Lula, le phénix en quête d’un come-back 

Tel le phénix, Luiz Inacio Lula da Silva, 76 ans, qui a passé 580 jours en prison pour corruption (2018-2019), a fait un retour en force après l’annulation de ses condamnations et tente de décrocher un 3e mandat, après ceux de 2003-2010.

Il est le favori des sondages depuis des mois, aujourd’hui avec 47 % des intentions de vote.

Cireur de chaussures dans son enfance, Lula, natif de Caetés, dans l’Etat du Pernambouc (nord-est), est devenu métallo et dirigeant syndical à Sao Paulo. Il avait quitté la présidence en 2010 sur un taux record de satisfaction après avoir extrait près de 30 millions de Brésiliens de la pauvreté.

Lula a axé sa campagne sur la « reconstruction » d’un pays très divisé, promettant que plus aucun Brésilien n’aurait faim, ainsi que de lutter pour la préservation de l’environnement.

Ciro Gomes, des flèches contre Lula comme Bolsonaro

A 64 ans, Ciro Gomes, du centre-gauche, troisième dans les sondages mais loin derrière (7 %), n’épargne ni Jair Bolsonaro ni Lula, « très semblables », assure-t-il.

M. Gomes, ex-ministre de l’Intérieur de Lula, avait choisi d’aller à Paris en 2018 entre les deux tours de la présidentielle, refusant de soutenir le candidat du PT, Fernando Haddad et facilitant l’élection dans un fauteuil de Jair Bolsonaro.

Advertisement
20240920_mh_amnistia_fiscal_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow

Cet ancien gouverneur de l’Etat pauvre du Ceara (nord-est) et chef de file du PDT a dénoncé cette semaine les pressions et menaces qu’il subit pour se retirer de la course présidentielle. Il a qualifié de « fascisme » les appels au « vote utile » lancés par les soutiens de Lula.

« Rien ne m’effrayera ni me découragera », a-t-il lancé, maintenant sa candidature.

Simone Tebet, l’espoir d’une « troisième voie »

La sénatrice Simone Tebet, originaire de Tres Lagoas, dans l’Etat du Mato Grosso (centre-ouest), aimerait incarner « une troisième voie », mais ne recueille que 5 % des intentions de vote, à une lointaine 4e place.

Poussée en avant par certains secteurs de l’ »establishment » et des intellectuels pour casser la polarisation actuelle, cette avocate de 52 ans a fait bonne figure dans les deux débats télévisés.

Mais la candidate du MDB (centre-droit) n’a pas réellement élargi sa base. Cette catholique conservatrice est opposée à l’avortement.

Au Sénat, Simone Tebet mène le lobby féminin et elle a été la première femme à présider l’importante Commission Constitution et Justice. Elle a pris une part active à la CPI, commission d’enquête parlementaire dont les conclusions ont été accablantes en 2021 pour la gestion de la pandémie de Covid par Jair Bolsonaro.

Advertisement
20240920_mh_amnistia_fiscal_728x90
20240813_lechematerna_728x91
20240701_vacunacion_728x90
20231124_etesal_728x90_1
domfuturo_netview-728x90
20240604_dom_728x90
20230816_dgs_728x90
20230601_agenda_primera_infancia_728X90
CEL
previous arrow
next arrow
Continue Reading
Advertisement
20240920_mh_amnistia_fiscal_300x250
20240813_lechematerna_300x200_1
20240813_lechematerna_300x200_2
20240701_vacunacion_300x250
20231124_etesal_300x250_1
20230816_dgs_300x250
20230601_agenda_primera_infancia_300X250
MARN1

International

ONU Femmes dénonce l’échec des systèmes de protection face à la montée des féminicides

L’Organisation des Nations Unies a alerté sur l’augmentation « étonnante » des cas de violence de genre enregistrés dans le monde entier en 2023, avec une augmentation de 50 % par rapport à l’année précédente.

« Les statistiques sont alarmantes : presque une femme ou une fille sur trois dans le monde souffrira de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie », a déploré ONU Femmes dans un communiqué publié ce vendredi, en tant que « rappel de la violence généralisée à laquelle font face les femmes et les filles » à l’échelle mondiale.

L’agence de l’ONU a précisé qu’en 2023, « cette violence a intensifié le nombre de féminicides –meurtres ciblant des femmes– atteignant au moins 51 100 femmes, et que plus de la moitié ont été commis par des partenaires intimes ou des membres de la famille ». Cependant, elle a ajouté, « les femmes ne sont pas non plus en sécurité en dehors de leur foyer ».

Dans ce contexte, ONU Femmes a critiqué « le fait que les systèmes et structures conçus pour protéger les femmes et les filles échouent » et que l’augmentation des féminicides enregistrée est « la preuve la plus évidente de cela ».

Pour cette raison, l’organisation a insisté sur la nécessité pour les gouvernements de promulguer « des lois pour garantir la responsabilité des auteurs de violences de genre, notamment à travers des Plans d’Action Nationaux », ainsi que sur le caractère « essentiel » du financement « d’organisations défendant les droits des femmes pour soutenir les survivantes et leur fournir les ressources nécessaires à leur rétablissement ».

Continue Reading

Amérique centrale

Le Costa Rica dément les accusations sur l’aide humanitaire salvadorienne

Le ministre de la Gouvernance, de la Police et de la Sécurité publique du Costa Rica, Mario Zamora Cordero, a démenti les accusations des législateurs de l’opposition concernant l’aide humanitaire envoyée par le Salvador au pays.

« Je démens catégoriquement cela, et je base ma réponse sur les faits eux-mêmes. Nous pouvons voir que l’équipement comprend des fournitures médicales, de la nourriture pour notre population, et essentiellement des ressources pour les pompiers. L’unité venant de l’armée salvadorienne est composée de plongeurs pour les sauvetages sous-marins », a déclaré le responsable costaricien aux médias locaux.

Zamora Cordero a expliqué que l’unité militaire salvadorienne ne portait aucune arme à feu, écartant ainsi toute opération militaire. « C’est une opération en faveur du peuple costaricien, réalisée en un temps record de 12 heures », a-t-il ajouté.

« Malheureusement, il y a des gens qui essaient de s’opposer à tout ce qui génère des bénéfices pour le peuple et tout ce que fait le gouvernement. Je tiens à être très clair, il s’agit d’une opération humanitaire », a-t-il souligné.

Le Salvador a envoyé une aide humanitaire au Costa Rica après les dégâts causés par l’ouragan Rafael.

 

Continue Reading

International

Sanctions américaines : plus de 350 membres de la police du Nicaragua visés

Les États-Unis ont imposé des sanctions jeudi à plus de 350 membres de la police nicaraguayenne, a annoncé le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller.

« Suite aux efforts des Nations Unies et de l’OEA pour promouvoir la responsabilité en matière de violations des droits de l’homme, les États-Unis ont pris des mesures pour imposer des restrictions de visa à plus de 350 membres de la police nationale du Nicaragua », a déclaré Miller sur X (anciennement Twitter).

Le porte-parole a expliqué que la décision avait été prise en raison du « soutien inébranlable des États-Unis à la liberté, à la justice et à la dignité du peuple nicaraguayen », mais n’a pas révélé les noms ni les grades des personnes sanctionnées.

Ces sanctions américaines s’ajoutent à celles précédemment imposées contre des centaines de fonctionnaires nicaraguayens.

Le gouvernement du président Daniel Ortega et de son épouse, la vice-présidente Rosario Murillo, a lancé une répression contre les opposants et les dissidents après les manifestations antigouvernementales de 2018.

Les manifestations, qui ont fait plus de 300 morts selon l’ONU, sont considérées par Ortega et Murillo comme une tentative de coup d’État soutenu par les États-Unis.

Continue Reading

Trending

News Central