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International

Mexico, capitale mondiale de la culture et ses enjeux politiques

Photo: ONU Mexico

AFP | Samir Tounsi

Favoriser la diversité culturelle sur Netflix, Spotify ou YouTube, lutter contre le trafic du patrimoine maya ou yoruba: tels sont deux des dossiers sur la table d’un sommet mondial de la culture de mercredi à vendredi à Mexico.

Les représentants de 160 pays, dont une centaine de ministres, doivent adopter vendredi une déclaration négociée depuis un an à l’issue de cette rencontre « Mondiacult » organisée par l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture).

La déclaration veut garantir « les droits des artistes » et réguler les plateformes de diffusion, a indiqué la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, qui a inauguré Mondiacult avec la ministre mexicaine de la Culture Alejandra Frausto.

L’enjeu: lutter contre « l’appauvrissement de la diversité culturelle et linguistique en ligne », d’après les experts qui ont planché sur la déclaration.

Le danger? Les « systèmes d’intelligence artificielle » et une « régulation insuffisante des algorithmes ».

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« Cela a été un très long combat pour avoir une directive européenne », relève Mme Azoulay à l’AFP, selon qui les Etats-Unis, pays d’origine de nombreuses plateformes, sont représentés « comme observateurs ».

L’Unesco souhaite « que tous les artistes aient accès au marché en ligne, que la diversité soit acceptée, et la propriété intellectuelle respectée », indique une source de l’organisation.

« Mon patrimoine ne se vend pas »

Dans le monde réel et l’univers des objets, la Déclaration de Mexico prétend renforcer « le code éthique des marchands d’art ». L’Unesco envisage un « certificat d’origine » garantissant que les œuvres qu’ils vendent « ont été obtenues légalement ».

Que du bonheur pour le pays organisateur: le Mexique ne cesse de réclamer le retour au pays de son immense patrimoine méso-américain dispersé en Europe et aux Etats-Unis.

« Mon patrimoine ne se vend pas », martèle la ministre mexicaine de la Culture, Alejandra Frausto, à chaque mise aux enchères à Paris ou ailleurs d’un masque de Tehotihuacan ou de la statue d’une déesse maya.

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L’Union africaine a de son côté annoncé l’organisation d’une table ronde sur la lancinante question de « la restitution du patrimoine culturel » aux pays subsahariens.

L’Unesco envisage dans le même ordre d’idée pour 2025 « un musée virtuel des biens culturels volés », à la veille de cette rencontre inédite depuis 40 ans.

« L’opinion publique a évolué sur la question de la provenance des oeuvres d’art, qu’il s’agisse du marché de l’art ou des musées », avance Mme Azoulay.

Dans ses aspects les plus politiques, la Déclaration de Mexico entend définir la culture comme un « bien public mondial » en l’incluant « dans les prochains objectifs de développement durable des Nations unies, comme ce fut le cas de l’éducation en 2015 ».

Enfin, la rencontre Mondiacult veut déboucher sur « une définition d’un corpus global des droits culturels ». Il s’agit du « droit des artistes » mais aussi du « droit des communautés indigènes à la transmission de leurs traditions », précise un porte-parole de l’Unesco.

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« Les langues indigènes sont essentielles pour sauver la diversité culturelle », détaille la directrice générale. « Dans le grand défi de la lutte contre le changement climatique, les connaissances indigènes sont fondamentales ».

La déclaration finale entend mobiliser la culture « dans les discussions internationales sur le changement climatique (…) notamment à travers les systèmes de connaissances traditionnels et autochtones ».

« Notre patrimoine culturel est menacé très directement par le réchauffement climatique ou de la biodiversité », selon Mme Azoulay, citant l’exemple du Pakistan ou de la barrière de corail en Australie.

Les pays se réuniront par atelier. L’Ukraine participera par vidéo à une table ronde sur « le patrimoine et la diversité culturelle en crise ».

Avec l’Iran et la Chine, la Russie animera une autre rencontre sur le thème « des politiques culturelles renouvelées et renforcées ».

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« On a réussi à faire venir ceux qui ont même des conflits, avec la culture permet la réconciliation et la paix », s’est félicité le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, initialement annoncé mais qui a envoyé son épouse « car elle travaille dans l’investigation culturelle ».

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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