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International

Equateur: opération de police après des « incidents » dans la prison de Guayaquil

Photo: Gerardo Menoscal / AFP

AFP

La police équatorienne est intervenue mercredi dans une prison de Guayaquil (sud-ouest de l’Equateur) suite à de nouveaux « incidents » entre détenus, deux jours après le massacre de 16 prisonniers dans une autre prison du pays, selon les autorités.

Les forces de l’ordre sont entrées dans la prison de Guayas, au sein du vaste centre pénitentiaire de Guayaquil, après avoir été alertées « d’incidents » en cours, a indiqué sur Twitter l’administration pénitentiaire (SNAI).

La police a quant à elle fait part « d’incidents », sans autre précision. Ses unités tentent de « rétablir le contrôle et l’ordre dans le centre de détention », a ajouté le SNAI.

La prison Guayas 1 a été le théâtre de quatre des huit tueries qu’a connu le système pénitentiaire équatorien depuis février 2021, avec au total presque 400 détenus tués.

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La dernière en date s’est produite lundi dans la prison de Latacunga (centre). Le bilan est de 16 prisonniers tués et 43 blessés. La plupart des corps ont été retrouvés démembrés, d’après les rapports officiels.

Depuis leurs cellules des centres de détention équatoriens, des bandes rivales dirigent le trafic de drogue et se livrent pour son contrôle une guerre sanglante, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur des prisons.

En septembre 2021, 122 prisonniers ont été tués dans la prison de Guayaquil, au cours d’un des tueries les plus meurtrières dans les prisons d’Amérique latine.

Le système pénitentiaire d’Equateur est en surpopulation, avec 32.400 détenus pour 30.200 places, d’après des chiffres dévoilés mercredi par le SNAI.

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  • Police stand guard outside the Guayas 1 prison complex in Guayaquil, Ecuador on October 5, 2022. - The Ecuadorian police intervened Wednesday in a prison of Guayaquil (southwest of Ecuador) following new "incidents" between inmates, two days after the massacre of 16 prisoners in another prison in the country, according to the authorities. (Photo by Gerardo MENOSCAL / AFP)

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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