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International

Pollution au Pérou: la Cour interaméricaine se penche sur la responsabilité de l’Etat

Photo: Peru Reports

AFP

La Cour interaméricaine des droits de l’homme a commencé à se pencher mercredi sur la responsabilité de l’Etat péruvien dans les conséquences présumées des activités d’une mine sur la santé des habitants de La Oroya, considérée comme l’une des villes les plus polluées au monde.

Les juges de la cour ont écouté mercredi les habitants de cette ville située à 175 km à l’est de Lima, qui souffrent depuis des décennies d’une exposition chronique aux métaux lourds (plomb, cadmium et arsenic). 

Rosa Amaro, une femme de 74 ans qui a vécu jusqu’en 2017 dans la ville andine, a raconté lors d’une audience publique à Montevideo comment les habitants souffraient de brûlures aux yeux et à la gorge, de maux de tête et de difficultés respiratoires. 

Celle qui préside le Mouvement pour la santé de La Oroya a raconté que dans son cas, après avoir subi deux fausses couches, elle avait dû suivre à 43 ans un traitement de fertilité. De ses deux enfants, l’un est sourd, a-t-elle ajouté. 

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L’affaire a commencé en 2006 lorsqu’en l’absence de réponses au niveau national, un groupe d’habitants a déposé une plainte contre l’Etat pour violation de leurs droits devant la Commission interaméricaine des droits de l’homme. En 2021, celle-ci a établi la responsabilité de l’Etat et porté l’affaire devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme. 

Les plaignants allèguent notamment que le Pérou a manqué à son obligation de réglementer et superviser l’activité de la mine, lui permettant ainsi de générer des niveaux élevés de contamination.

La mine, dans laquelle les habitants de La Oroya ont travaillé pendant plus d’un siècle, n’est actuellement plus en activité. La société Doe Run Peru, détenue par le groupe américain Renco, avait commencé à l’exploiter en 1997 mais s’était déclarée en faillite en 2009. 

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Amérique centrale

Tensions après l’arrestation d’un Guatémaltèque en attente d’asile aux États-Unis

Une famille est engagée dans une confrontation tendue avec le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) après que des agents ont brisé la vitre d’une voiture et arrêté un homme que la famille affirme être un demandeur d’asile.

L’incident, survenu lundi, soulève de sérieuses questions sur les procédures et les pratiques de ciblage de l’agence.

Juan Francisco Méndez se rendait apparemment à un rendez-vous chez le dentiste lorsque des agents de l’ICE ont intercepté son véhicule. L’avocate de la famille, Ondine Gálvez-Sniffin, a expliqué que les agents ont utilisé un marteau pour briser la vitre de la voiture avant d’arrêter Méndez et son épouse. Selon Gálvez-Sniffin, les agents ont d’abord affirmé qu’ils recherchaient une autre personne, mais ont tout de même procédé à l’arrestation de Méndez malgré ce qui semble être une erreur d’identité.

La famille et ses représentants légaux exigent désormais des réponses de l’ICE concernant les tactiques agressives employées lors de l’arrestation ainsi que la justification de la détention de Méndez, d’autant plus que sa demande d’asile est en cours d’examen.

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International

Le gouvernement colombien met fin au cessez-le-feu avec les dissidences des FARC, un revers pour la « Paz Total » de Petro

Le gouvernement de la Colombie a informé un secteur des dissidences de l’ex-guérilla des FARC qu’il ne prorogerait pas le cessez-le-feu en vigueur depuis octobre 2023 et jusqu’à ce mardi, dans un nouvel échec de la politique de « Paz Total » du président Gustavo Petro.

L’annonce a été faite par le Bureau du Haut Commissariat à la Paix, dans une lettre envoyée aux délégués de l’autoproclamé État-Major des blocs Magdalena Medio commandé par Gentil Duarte, le commandant Jorge Suárez Briceño et le Front Raúl Reyes des dissidences de l’ex-guérilla des FARC, selon une copie du document obtenue par CNN par une source proche du processus de paix en Colombie.

Dans la lettre, il est précisé que les parties, conformément aux protocoles convenus en novembre 2023, disposent de 72 heures pour se rendre dans des zones offrant des conditions de sécurité et de protection avant que ne commencent les mesures militaires pour reprendre le contrôle des territoires où sont présents ces groupes armés en dehors de la loi.

Le gouvernement et les délégués de ces dissidences sous la direction d’Alexander Díaz, alias « Calarcá », et d’Andrey Avendaño, se sont rencontrés ce lundi dans la municipalité de La Macarena, dans le département du Meta, au sud de la Colombie, où les guérilleros dissidents ont demandé une prolongation du cessez-le-feu.

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International

Donald Trump défend son autorité migratoire après un jugement de mépris du tribunal

Le président américain, Donald Trump, a déclaré ce jeudi qu’il ne comprenait pas comment les tribunaux pouvaient remettre en question son autorité en matière de questions migratoires, après qu’un juge fédéral ait indiqué que son gouvernement avait délibérément désobéi à un ordre visant à bloquer une expulsion controversée de migrants vers le Salvador.

« Je ne comprends pas comment les juges peuvent enlever cette autorité à un président. Nous avons accompli un travail incroyable », a assuré Trump lors d’une rencontre dans le Bureau Ovale de la Maison Blanche avec la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.

« Personne ne peut croire le travail que nous avons accompli. C’est bien mieux que ce que nous avions promis », a-t-il ajouté, après avoir félicité le travail de sa secrétaire à la Sécurité nationale, Kristi Noem, et de son responsable des frontières, Tom Homan.

Mercredi, le juge fédéral James Boasberg a entamé une procédure pour déclarer le gouvernement en contempt of court (mépris du tribunal) pour avoir ignoré une de ses ordonnances judiciaires et avoir envoyé plus de 200 migrants, pour la plupart vénézuéliens, dans une prison de haute sécurité au Salvador le 15 mars dernier. Trump a de nouveau justifié aujourd’hui les mesures de son gouvernement, affirmant que l’administration de son prédécesseur, Joe Biden (2021-2025), avait permis l’entrée incontrôlée de « millions de personnes », dont beaucoup sont des « meurtriers ».

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