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International

Glissement de terrain au Venezuela: Hades, Necro et Amigo, renifleurs de cadavres

Photo: Federico Parra / AFP

AFP | Barbara Agelvis

Necro, un berger belge malinois, renifle les fondations d’une maison en ruine, se déplace avec agilité, gratte un peu de terre : il est à la recherche des corps des 56 disparus, ensevelis par le glissement de terrain qui a balayé samedi Las Tejerias, au Venezuela.

Des voisins ont appelé les autorités après avoir senti une « mauvaise odeur » près de chez eux, typique de celle des corps en décomposition.

Necro et son partenaire Hadès, un autre malinois, font partie d’une brigade canine du Service national de médecine et de sciences légales de Caracas. Depuis samedi à eux deux, ils ont repéré six corps.

« Ils font partie de l’équipe. Nous ne les appelons pas des chiens », explique à l’AFP un maitre-chien ne voulant pas être identifié. Les « agents canins » travaillent entre six et huit heures par jour, avec une pause moyenne de 30 minutes entre chaque recherche.

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Ces chiens, qui ont déjà travaillé dans des opérations similaires lors d’autres catastrophes ou accidents, sont formés pour détecter les cadavres. La protection civile dispose d’une autre unité avec des chiens spécialisés dans la recherche de personnes vivantes, qui ont également été activés.

Chaque chien a sa propre façon de donner l’alerte. Necro, par exemple, « gratte, gratte, fixe son opérateur, aboie et gratte à nouveau », explique le responsable.

« Un chien par ici! »

Ce jour-là, pas de chance, Necro et Hadès n’ont pu aider à retrouver des disparus.

Les flots de boue ont tout emporté sur leur passage : arbres, rochers, voitures, lampadaires, pylônes téléphoniques et des pans entiers de maisons, dont beaucoup étaient construites dans des zones à risques.

« Un chien par ici ! Pour ce côté ! », crient des habitants qui pensent qu’un cadavre pourrait s’y trouver. Mais les opérations de recherche se complexifient chaque jour à mesure que la boue sèche et devient de plus en plus compacte. 

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Les chiens « détectent les traces, le dioxyde de carbone et l’adrénaline qu’un être humain dégrade », explique à l’AFP le sergent Alfredo Sosa, 33 ans, responsable d’une autre unité canine, celle des pompiers de l’Etat d’Aragua, où se trouve Las Tejerias. Ils sentent « l’odeur humaine ».

Alfredo Sosa travaille avec Amigo « depuis qu’il est un chiot ». Ce berger belge a collaboré à la récupération de cinq corps.

Sa collègue Brenda est elle au repos après s’être blessée au coussinet d’une patte en parcourant les débris de la catastrophe. 

Là aussi, l’équipe ne trouve rien alors qu’ils ont fouillé une église où se trouvaient vraisemblablement 16 personnes au moment de la coulée de boue meurtrière. Hadès et Necro ont également mis leur flair à l’épreuve, sans succès.

Peut être les corps ont ils été emportés par les flots. L’unité pense que d’autres corps pourraient se trouver dans la partie basse du village, près d’une rivière. 

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Le crépuscule approche, la journée s’achève. Les opérateurs portent parfois leurs chiens, épuisés. Maîtres et chiens ont grandement besoin de se reposer, car dès l’aube, les recherches reprendront. 

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MARN1

Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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