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International

Brésil: Bolsonaro s’excuse pour ses propos sur des jeunes Vénézuéliennes

Photo: Evaristo Sa / AFP

AFP

Le président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro a présenté mardi ses excuses pour ses propos sur de jeunes Vénézuéliennes mineures qui lui avaient valu des accusations de pédophilie de la part de l’opposition de gauche.

« Si mes propos — qui, par mauvaise foi, ont été sortis de leur contexte — ont été mal interprétés ou ont causé une gêne pour nos soeurs vénézuéliennes, je m’en excuse », a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.

Dans la vidéo, il apparaît aux côtés de son épouse Michelle et de Maria Teresa Belandria, représentante au Brésil de l’opposant vénézuélien Juan Guaido, reconnu par Jair Bolsonaro comme président légitime du pays gouverné par le régime socialiste de Nicolas Maduro.

« Nous sommes engagés à recevoir le mieux possible ceux qui fuient les dictatures dans le monde entier », a ajouté le chef de l’Etat, qui disputera le 30 octobre le second tour de la présidentielle face à l’ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

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La polémique a débuté vendredi, quand M. Bolsonaro a raconté une anecdote remontant à avril 2021, dans un quartier pauvre de Brasilia, lors d’un entretien accordé à la chaîne Youtube Paparazzo Rubro-Negro.

« J’ai garé ma moto à un coin de rue, j’ai enlevé mon casque et j’ai commencé à regarder des filles, trois ou quatre, jolies, de 14, 15 ans, apprêtées comme on peut l’être un samedi dans un quartier. Une atmosphère s’est créée, je suis revenu, +je peux entrer chez toi ?+, je suis entré », a-t-il raconté.

Dans la maison, « il y avait 15 ou 20 filles (…) toutes vénézuéliennes de 14, 15 ans en train de se préparer, un samedi, pourquoi ? Pour gagner leur vie », avait ajouté M. Bolsonaro.

L’expression « une atmosphère s’est créé », en particulier, a suscité un tollé, avec des vidéos virales de l’extrait de l’entretien avec le mot dièse #Bolsonaropedófilo (Bolsonaro pédophile) sur les réseaux.

Dimanche, le président du tribunal supérieur électoral a interdit que ces extraits soient utilisés dans les spots officiels de campagne de Lula.

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M. Bolsonaro, qui avait déjà vivement répondu aux accusations de l’opposition samedi, a assuré mardi que les adolescentes n’étaient pas des prostituées.

Mardi, Rosangela da Silva, l’épouse de Lula, a publié sur Twitter l’extrait d’un autre entretien datant d’il y a un mois, dans lequel le président d’extrême droite insinuait déjà que les jeunes Vénézuéliennes étaient des prostituées.

  • Brazilian President and presidential candidate Jair Bolsonaro speaks to the media during a meeting with country singers at the Alvorada Palace in Brasilia, Brazil, on October 17, 2022. - Lula da Silva and president Jair Bolsonaro will face in the second round of a presidential election on October 30, with the expectation of a close contest pushing both sides to intensify their attacks in the run-up. (Photo by EVARISTO SA / AFP)

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Amérique centrale

Petro demande à Bukele de libérer les Colombiens détenus au Salvador

Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a demandé samedi à son homologue salvadorien, Nayib Bukele, de remettre les Colombiens emprisonnés au Salvador, en vertu de la décision de justice américaine suspendant les expulsions de migrants depuis les États-Unis vers ce pays d’Amérique centrale.

La Cour suprême des États-Unis a ordonné de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions de migrants supposément liés à des gangs vénézuéliens, du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador.

« Nous n’acceptons pas, et la justice américaine non plus, que l’on criminalise les enfants du Venezuela », a déclaré Petro sur son compte X, qualifiant la décision de la Cour de « jugement universel ».

Le président américain Donald Trump avait invoqué en mars la Loi sur les ennemis étrangers de 1798 pour arrêter de prétendus membres du gang Tren de Aragua et les envoyer au Salvador. Un groupe de Vénézuéliens a déjà été expulsé le mois dernier sur la base de cette loi.

Les avocats des familles des détenus, ainsi que des défenseurs des droits humains, affirment toutefois que ces migrants ne faisaient partie d’aucun groupe criminel.

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« Aucun Latino-Américain démocrate ne peut accepter que tout un peuple en exil soit criminalisé à cause des crimes du groupe appelé ‘Tren de Aragua’ », a insisté Petro.

Il a également exigé : « Rendez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Libérez le peuple vénézuélien ».

Le président colombien a réitéré que traiter les migrants comme des criminels est une idée « fasciste », héritée du fascisme européen.

Jusqu’à présent, cette loi n’avait été utilisée que pendant la guerre de 1812 contre l’Empire britannique et ses colonies canadiennes, ainsi que lors des deux guerres mondiales du XXe siècle.

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International

Migrants vénézuéliens : controverse autour d’un arrêt de la Cour suprême en pleine nuit

Un juge conservateur de la Cour suprême des États-Unis a critiqué l’intervention du plus haut tribunal du pays, samedi, visant à suspendre l’expulsion de migrants vénézuéliens ordonnée par le président Donald Trump, qualifiant la décision de « précipitée » et « juridiquement contestable ».

La Cour suprême a interrompu, dans les premières heures de samedi, l’expulsion de prétendus membres de gangs vénézuéliens depuis l’État du Texas vers une prison de haute sécurité au Salvador, suite à un décret de l’administration Trump fondé sur une loi du XVIIIe siècle.

Les juges conservateurs Samuel Alito et Clarence Thomas ont été les seuls à s’opposer à la décision majoritaire parmi les neuf membres de la Cour.

« Littéralement au milieu de la nuit, la Cour a émis une mesure sans précédent et juridiquement discutable (…) sans entendre la partie adverse, dans les huit heures suivant la réception de la requête », a déclaré Alito dans un communiqué.

« Nous n’avions aucune raison valable de penser que, dans ces circonstances, publier un ordre à minuit était nécessaire ou approprié », a-t-il ajouté.

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International

Edmundo González Urrutia : « Le Venezuela crie au changement »

Le leader antichaviste Edmundo González Urrutia, en exil depuis septembre dernier après avoir dénoncé une « persécution » à son encontre, a affirmé ce samedi que le Venezuela « crie au changement », à l’occasion du 215e anniversaire du début du processus d’indépendance du pays face à la Couronne espagnole.

L’ancien ambassadeur, qui revendique la présidence de son pays, a souligné que le 19 avril 1810, « un peuple courageux a élevé la voix et décidé que le destin du Venezuela devait être entre les mains des Vénézuéliens ».

« Aujourd’hui, comme à l’époque, le pays réclame un changement. Pour la dignité. Pour la liberté. Nous sommes les héritiers d’un esprit indomptable qui ne se soumet pas à l’adversité. L’engagement envers le Venezuela est inébranlable. La lutte est pour un pays libre, juste et en paix », a-t-il écrit sur le réseau social X.

González Urrutia a également dénoncé une « fraude » lors de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, au cours de laquelle l’organisme électoral, contrôlé par le chavisme, a proclamé la réélection controversée de Nicolás Maduro. Ce dernier a prêté serment en janvier pour un troisième mandat consécutif de six ans, ce que la principale coalition d’opposition — la Plateforme d’unité démocratique (PUD) — a qualifié de « coup d’État ».

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