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International

Colombie: deux militaires capturés par la guérilla de l’ELN

Photo: El Tiempo

| Par AFP |

Deux militaires colombiens ont été capturés par la guérilla colombienne de l’ELN, pourtant sur le point de reprendre les négociations avec le gouvernement colombien, a-t-on appris de sources concordantes.

L’Armée de libération nationale, mouvement guévariste et dernière guérilla constituée encore active en Colombie, a revendiqué dans un communiqué la capture des deux soldats début novembre dans le département d’Arauca (nord-est), dans la municipalité de Tame, frontalière du Venezuela.

L’armée a condamné l’incident, affirmant que ses hommes « se déplaçaient en civil et sans moyen de se défendre » à bord d’un bus lorsqu’ils ont été interceptés par les rebelles. 

Les deux militaires « seront traités conformément aux conditions de guerre » que connaît le pays, a affirmé de son côté l’ELN, dans son communiqué publié jeudi par son « Front de guerre oriental ».

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L’ELN doit entamer dans les prochaines semaines de délicates négociations de paix avec le nouveau gouvernement de gauche de Gustavo Petro, avec comme pays facilitateurs le Venezuela, Cuba et la Norvège, où devraient avoir lieu les discussions.

Jeudi, en déplacement à Paris, le président Gustavo Petro a assuré avoir déjà reçu la liste des négociateurs pour l’ELN.

Investi en aout, M. Petro, premier président de gauche et ancien guérillero lui-même, travaille sur un plan de « paix totale » qui ambitionne de mettre fin à toutes les violences dans son pays après plus de 50 ans de guerre dans son pays.

Des négociations avec l’ELN, entamées par le précédent gouvernement, avaient été interrompues en 2019 par l’ancien président conservateur Ivan Duque après un attentat contre une école de police qui a fait 22 morts, outre l’assaillant.

M. Petro a affirmé sa volonté de négocier avec l’ELN mais aussi avec les dissidents des ex-FARC (marxistes) qui rejettent l’accord de paix de 2016, ainsi que de discuter avec les gangs de narcotrafiquants de leur reddition à la justice.

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La plus grande faction dissidente des FARC a annoncé fin septembre la suspension de ses attaques contre les forces de sécurité afin de parvenir à un cessez-le-feu bilatéral.

Selon les autorités, l’ELN compte actuellement quelque 2.500 membres et est surtout présente dans la région du Pacifique et à la frontière avec le Venezuela, longue de 2.200 kilomètres.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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