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International

Brésil: Bolsonaro reclus à cause d’une infection à la jambe

Photo: Evaristo Sa / AFP

| Par AFP |

Le président brésilien Jair Bolsonaro est reclus dans sa résidence officielle à Brasilia depuis sa défaite face à Lula en raison d’une infection de la peau au niveau de la jambe, a révélé mercredi le vice-président au quotidien O Globo.

« C’est une question de santé. Il a une blessure à la jambe, un érysipèle. Il ne peut pas mettre de pantalon. Comment pourrait-il venir ici en bermuda? » a déclaré le vice-président Hamilton Mourao à un reporter de ce journal, en marge d’une cérémonie au palais présidentiel de Planalto.

La présidence n’a pas répondu à une demande d’informations de l’AFP au sujet de la santé du chef de l’Etat.

Un érysipèle est une infection de la peau due à une bactérie, qui atteint dans la plupart des cas les membres inférieurs.

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Depuis sa défaite d’une courte tête face à l’icône de la gauche Luiz Inacio Lula da Silva au second tour de la présidentielle, le 30 octobre, Jair Bolsonaro, 67 ans, n’est apparu qu’une seule fois en public, deux jours plus tard, pour une allocution au Planalto.

Après s’être muré pendant près de 48 heures dans le silence, le président sortant d’extrême droite n’a pas reconnu explicitement sa défaite et n’a pas félicité le vainqueur du scrutin.

Cela fait deux semaines qu’il ne quitte plus sa résidence de l’Alvorada, à environ 5 km du Planalto, où se trouvent les bureaux de la présidence. 

Son absence a été remarquée à la COP27, en Egypte, et au sommet du G20, en Indonésie.

M. Bolsonaro a également pratiquement disparu des réseaux sociaux, où il était pourtant très actif tout au long de son mandat, avec notamment son direct traditionnel du jeudi soir sur Facebook.

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Depuis sa défaite, des militants bolsonaristes vêtus de jaune et de vert, les couleurs du drapeau brésilien, manifestent devant des casernes militaires, réclamant une intervention de l’armée pour empêcher Lula d’accéder au pouvoir pour un troisième mandat, après avoir gouverné le Brésil de 2003 à 2010.

Mardi, jour férié au Brésil, ils étaient plusieurs milliers, même si en temps normal les manifestants se limitent à quelques dizaines d’irréductibles.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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