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International

« Le Venezuela n’est pas le Qatar »: les trangenres veulent pouvoir changer de prénom

Photo: Yuri Cortez / AFP

| Par AFP | Margioni Bermúdez |

Des militants transgenres étaient enchaînés mardi sur des bancs publics devant le Défenseur des droits du Venezuela à Caracas pour réclamer le respect de droits acquis par la communauté LGBT+, dont celui de changer de prénom.

« Le Venezuela n’est pas le Qatar », pouvait-on lire sur l’une des banderoles de ces militants liés depuis lundi par une chaîne fermée par un cadenas, en référence à la criminalisation de l’homosexualité dans le pays hôte de la Coupe du monde 2022.

Si la loi vénézuélienne autorise le changement de prénom, les personnes transgenres rencontrent des obstacles pour y parvenir, explique Paul Martucci de l’ONG Transcending Borders.

« Lorsque vous vous présentez à un entretien d’embauche avec l’image et l’expression de votre genre, on vous dit qu’on ne peut pas vous donner le poste parce que votre carte d’identité porte un autre prénom, qui ne correspond pas à la personne qui postule », illustre-t-il.

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Avec d’autres militants LGBT+, M. Martucci participe depuis lundi à la manifestation d’une durée indéterminée qui entend réclamer en outre la possibilité de se marier et la dépénalisation de l’homosexualité dans l’armée.  

Ce dernier évoque également les violences policières : « lorsque la police vous demande votre carte d’identité et voit qu’elle ne correspond pas à votre sexe, elle vous dit que vous avez une carte d’identité qui n’est pas la vôtre, puis vient le +matraqueo+ (corruption), l’extorsion et le psycho-terrorisme ».

« La population la plus vulnérable est la population trans », estime Koddy Campos, un autre militant. « Elle n’a pas accès à l’éducation, il y a des trans qui sont retirés des écoles, des universités, ils n’ont pas d’emploi ». Il assure aussi que par crainte de discrimination, beaucoup choisissent de ne pas se rendre dans les centres de santé.

« Il y a plus de 10 ans, nous avons introduit le projet de loi sur le mariage pour tous à l’Assemblée nationale. Nous sommes victimes d’omission : ne pas vouloir parler de la question est aussi une discrimination », estime-t-il, soulignant que la communauté n’a pas réussi à faire abroger un article du code militaire qui prévoit de un à trois ans de prison pour les « actes contre nature » commis par des membres des forces armées vénézuéliennes.

« Nous sommes loin derrière tous les changements qui ont eu lieu dans les Amériques », déplore M. Campos.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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