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International

Pérou: l’opposition dément préparer un coup d’Etat auprès de l’OEA

Photo: Cris Bouroncle / AFP

| Par AFP |

Un groupe de haut niveau de l’Organisation des Etats américains (OEA) chargé d’analyser la crise politique péruvienne a reçu mardi des dirigeants de l’opposition qui ont nié avoir fomenté un coup d’Etat contre le président de gauche Pedro Castillo, comme l’affirme ce dernier.

« L’essentiel est qu’il n’y ait pas de coup d’Etat dans le pays, ni déclaré ni déguisé », a résumé à la presse Patricia Juarez, une députée du parti de droite Fuerza Popular.

« Ce que nous avons demandé, c’est une impartialité absolue dans les résultats du rapport et nous pensons que c’est l’engagement des ministres des Affaires étrangères », a ajouté la porte-parole du parti de Keiko Fujimori, fille de l’ex-président Alberto Fujimori (1990-2000).

De son côté, le porte-parole d’Alianza para el Progreso (APP), Alejandro Soto, a qualifié d’ »injustes et arbitraires » les accusations du chef de l’Etat, tout en disant son parti « prêt au dialogue ».

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La mission de deux jours est arrivée au Pérou lundi après que M. Castillo, qui fait l’objet d’une enquête pour corruption, a dénoncé un prétendu coup d’Etat parlementaire en cours, pour lequel il a invoqué la Charte démocratique interaméricaine comme parapluie contre l’offensive présumée.

La mission est composée des ministres des Affaires étrangères de l’Argentine, de l’Equateur, du Guatemala, du Paraguay, du Costa Rica, et du Bélize ; de la vice-ministre colombienne des Affaires multilatérales ainsi que du représentant du secrétariat général de l’OEA.

Lundi, l’OEA s’est entretenue avec le président Castillo ainsi que des représentants des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

Dans un communiqué, le groupe dit avoir conclu ses entretiens et exhorte « tous les acteurs politiques péruviens à engager le dialogue ».

La mission, approuvée en octobre par le Conseil permanent de l’OEA, a été envoyée à la demande du président péruvien. Son objectif est de préparer un rapport qui sera soumis au Conseil permanent, lequel déterminera les mesures à prendre.

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M. Castillo, au pouvoir depuis juillet 2021, a déjà fait face à deux tentatives de destitution au parlement — dominé par la droite — et fait l’objet de six enquêtes pour corruption présumée, dont sont également accusés sa famille et son entourage politique. Il bénéficie pour l’heure d’une immunité jusqu’à la fin de son mandat en juillet 2026 mais il peut faire l’objet d’enquêtes.

M. Castillo nie toutes les accusations contre sa famille et lui, affirmant être victime d’une campagne pour le chasser du pouvoir.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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