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International

Chili: Désolation dans le quartier ravagé par l’incendie qui a fait deux morts

| Par AFP |

Avec les premières lueurs du jour, la désolation est apparue à Viña del Mar, au Chili, après l’incendie de forêt qui s’est propagé dans la nuit de jeudi à vendredi à un quartier d’habitations, faisant deux morts et détruisant au moins 131 maisons.

L’incendie n’était pas totalement maîtrisé vendredi, bien que contenu en dehors des zones urbaines de cette station balnéaire à 120 km à l’ouest de Santiago.

Les autorités ont confirmé la mort de deux personnes, une femme de 85 ans et un homme de 62 ans, ainsi que 30 personnes légèrement blessées, l’incendie ayant consumé 125 hectares de forêt.

La maire de Viña del Mar, Macarena Ripamonti, a déclaré vendredi que « le chiffre consolidé » de maisons détruites est en cours d’actualisation. « Nous avons une fourchette de 200 à 500 maisons (touchées). A 05h00, nous en avions 131 confirmés, mais il y en a beaucoup plus », a-t-elle dit.

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« Nous avons tout perdu, documents, véhicule. Ce que je regrette le plus, ce sont nos petits chiens qui sont restés à l’intérieur. Ils sont là, morts », se désole auprès de  l’AFP un habitant, Oscar Gonzalez.

« On a pu s’échapper avec les vêtements qu’on portait (…) On a réussi à remplir des seaux et à les mouiller et ça a un peu arrêté les flammes, mais c’était un véritable brasier », a témoigné une autre habitante, Evelyn Arancibia.

« Le feu a commencé là-haut. On était en train de regarder et on n’a pas réalisé quand le feu a gagné ici. Les maisons brûlaient l’une après l’autre, jusqu’à ce que cela atteigne la mienne, puis c’est passé de l’autre côté. Tout a brûlé. Pratiquement toute la ville a été brûlée », se désole Daniel Velazquez, 66 ans.

« Foyers encore actifs »

Le feu s’est rapidement étendu, attisé par de fortes rafales de vent, dévalant les ravins et les collines depuis les zones supérieures de la ville, en quelques heures seulement, jusqu’aux sections les plus habitées de Vina del Mar.

« Il y a eu une réponse très rapide au début de l’incendie mais malgré cela, en raison de l’endroit où le feu s’est développé, des conditions météorologiques, du vent et de la présence de matériaux combustibles, il s’est propagé de manière très agressive et rapide », a expliqué le vice-ministre de l’Intérieur, Manuel Monsalve.

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Les autorités ont précisé que le feu est toujours actif dans trois zones forestières loin des habitations.

« Il y a de nombreuses zones dans lesquelles il est impossible de pénétrer et nous avons des foyers encore actifs », a déclaré la ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Carolina Toha, qui a annoncé le déplacement sur place du président Gabriel Boric qui avait décrété l’état d’urgence catastrophe permettant de réquisitionner les moyens nécessaires à l’urgence.

« Nous avons besoin de camions pour enlever tous les débris, afin qu’on puisse nettoyer nos maisons, car les cendres peuvent sauter. Nous n’avons plus rien, tout a brûlé », se lamente Javiera Lagos, une enseignante de 29 ans.

« Nous connaissons le point de départ » de l’incendie « et il y a là des personnes identifiées », a déclaré Rolando Pardo, chef du département de prévention des incendies de forêt de la Corporation forestière nationale (Conaf), à une station de radio locale.

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International

Ecuador: Noboa et González s’affrontent pour la présidence dans un second tour très serré

Le président Daniel Noboa et l’opposante de gauche Luisa González se disputeront un deuxième tour présidentiel très disputé ce dimanche en Équateur, un pays endetté, divisé et en proie à la violence du narcotrafic.

González, avocate de 47 ans, aspire à devenir la première présidente élue par les urnes. Noboa, un homme d’affaires millionnaire de 37 ans, espère gouverner encore quatre ans après avoir remporté les élections anticipées de 2023 par surprise.

Les dernières années ont été brutales pour cette nation de 18 millions d’habitants, traversée par des volcans et autrefois connue pour être un bastion de tranquillité dans une région agitée.

La violence alimentée par le narcotrafic a augmenté les meurtres, provoqué l’assassinat d’un candidat à la présidence, pris en otage des prisons par des bandes criminelles et attaqué une chaîne de télévision armée, alors que ses journalistes diffusaient en direct.

« Dans les informations, pure violence, fusillades, enlèvements, extorsions. On ne peut pas vivre ainsi et en plus ce qu’on gagne ne suffit pas », déclare à l’AFP Raquel García, 23 ans, sans emploi stable.

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Noboa et González ont presque égalisé lors du premier tour électoral, avec une différence de 0,17% en faveur du président. Pour le deuxième tour, les experts et les sondages prévoient une lutte de tous les instants pour chaque voix.

Cela a apporté beaucoup de tension et de nervosité pour ce second tour, a déclaré à Teleamazonas le chef adjoint de la mission d’observateurs de l’Union européenne, José Antonio de Gabriel.

Lors du premier tour, Noboa a dénoncé une fraude, bien que des organisations internationales aient rejeté ses accusations.

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Amérique centrale

Le président du Costa Rica accusé d’abus de pouvoir pour avoir favorisé un ancien collaborateur

Le Parquet du Costa Rica a accusé ce lundi le président Rodrigo Chaves de supposée abus de pouvoir pour avoir favorisé un ancien collaborateur avec des fonds provenant d’un contrat financé par des fonds internationaux, a indiqué l’institution dans un communiqué.

Cette accusation intervient au milieu d’un conflit entre les pouvoirs de l’État. Chaves accuse le Parquet, la Cour suprême de justice et le Congrès de freiner ses initiatives gouvernementales, tandis que les dirigeants de ces institutions lui reprochent des dérives autoritaires.

Chaves a été mis en cause par le procureur général Carlo Díaz, avec qui il entretient un affrontement ouvert, d’avoir contraint une entreprise de services de communication, engagée par la Présidence, à remettre 32 000 dollars à son ami et ancien conseiller en communication Federico Cruz.

Le Parquet attribue au président le crime de concusion, puni de deux à huit ans de prison pour les fonctionnaires qui obligent ou incitent à « donner ou promettre indûment, pour soi-même ou pour un tiers, un bien ou un avantage patrimonial ».

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International

Crise à la Cour suprême argentine : Milei essuie un double refus du Sénat

Le président argentin Javier Milei avait proposé Manuel García-Mansilla, ainsi que le juge fédéral Ariel Lijo, pour pourvoir deux postes vacants à la Cour suprême, composée de cinq membres, après le départ à la retraite de deux magistrats. Les deux candidatures nécessitaient une approbation du Sénat à la majorité qualifiée.

Alors que Lijo n’a jamais assumé ses fonctions, García-Mansilla occupait déjà le poste depuis février, à la suite d’un décret présidentiel de Milei, pris en raison du retard du Congrès à débattre des candidatures — une mesure qualifiée d’inconstitutionnelle par une large part de la classe politique et des experts en droit.

Jeudi, le Sénat a rejeté à une large majorité les deux candidatures, ce qui a conduit García-Mansilla à présenter sa démission ce lundi.

« J’ai accepté cette nomination avec la conviction que le manque d’intégration de la Cour suprême représentait un grave problème institutionnel nécessitant une solution urgente », a écrit García-Mansilla dans une lettre adressée à Milei et relayée par la presse locale.

Cependant, « mon maintien au poste n’aiderait pas les responsables de l’intégration du Tribunal à prendre conscience de la gravité de cette situation », a-t-il ajouté en présentant sa « démission irrévocable ».

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