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International

Venezuela: la justice ordonne l’arrestation de la nouvelle direction du parlement parallèle

9 janvier | Par AFP |

Un tribunal vénézuélien a ordonné l’arrestation des trois membres de la nouvelle direction du parlement parallèle de l’opposition, dont sa présidente Dinorah Figuera qui vit en Espagne.

Un tribunal pénal de Caracas a émis samedi soir un mandat d’arrêt contre Dinorah Figuera, qui a remplacé Juan Guaido à la présidence de l’Assemblée nationale, reconnue par les États-Unis et des dizaines d’autres pays comme la dernière institution démocratiquement élue au Venezuela.

Les membres de ce parlement parallèle, élu en 2015, ne reconnaissent pas les législatives de 2020 remportées par les allié du président Nicolas Maduro.

Le tribunal a également ordonné l’arrestation de la première et deuxième vice-présidente du parlement, Marianela Fernandez et Auristela Vasquez, qui, elles, vivent aux Etats-Unis.

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Les trois responsables de l’opposition sont accusées « d’usurpation de fonctions, de trahison, d’association criminelle et de blanchiment d’argent, en vertu de leur participation à des actes irréguliers liés à la nomination fictive de l’équipe de direction d’une Assemblée nationale illégitime (…) »,  ont précisé les autorités judiciaires sur Twitter. 

En réaction, l’assemblée parallèle a appelé « la communauté démocratique nationale et les gouvernements démocratiques du monde à élever la voix et à s’exprimer contre cette attaque féroce du régime de Nicolas Maduro ».

Le 30 décembre, trois des principaux partis d’opposition avaient approuvé la suppression du « gouvernement intérimaire » de Juan Guaido qu’ils avaient soutenu lors de sa création, et le 5 janvier, a été élue une nouvelle direction pour son Parlement.

Juan Guaido, autoproclamé président par intérim en janvier 2019, n’a pas réussi à évincer le président Nicolas Maduro du pouvoir malgré un large soutien international. Et ce soutien s’était étiolé au fur et à mesure que l’expérience paraissait vaine. 

La fin de l’ »intérim » intervient dans un contexte de profonde division de l’opposition alors que la présidentielle de 2024 se profile à l’horizon. Des primaires pour désigner un candidat unique doivent avoir lieu cette année. Juan Guaido pourrait être candidat, selon de nombreux observateurs. 

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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