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International

Lula va rencontrer Biden à Washington le 10 février

Photo: Mandel Ngan, Douglas Magno / AFP

20 janvier | Par AFP |

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva va rencontrer son homologue américain Joe Biden à Washington le 10 février, a annoncé jeudi le département de presse de la présidence brésilienne.

Entré en fonctions le 1er janvier, le président de gauche a annoncé sa volonté de renouer avec de nombreux pays avec lesquels son prédécesseur d’extrême droite Jair Bolsonaro entretenait des relations tendues, Etats-Unis en tête.

Bolsonaro avait attendu 38 jours avant de reconnaître la victoire en 2020 de Biden sur Donald Trump, dont il était un fervent admirateur. Les relations entre le Brésil et les Etats-Unis ont été très froides après l’arrivée de Biden au pouvoir.

Lula se rendra du 9 au 11 février aux Etats-Unis, a précisé le département de presse de la présidence brésilienne. 

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Il répond à une invitation lancée par Joe Biden dont la Maison Blanche a fait état le 9 janvier, au lendemain de l’assaut et du saccage des lieux de pouvoir à Brasilia par des extrémistes bolsonaristes.

Après ces événements qui ont rappelé l’assaut du Capitole à Washington en janvier 2021 par des fidèles de Trump, Joe Biden avait exprimé, lors d’une conversation téléphonique, « le soutien inébranlable des Etats-Unis à la démocratie brésilienne », avait indiqué la Maison blanche. 

« La démocratie est la seule possibilité pour nous de construire une nation forte. C’est pourquoi je vais parler à Biden pour voir comment il gère » l’extrême droite, a écrit le président Lula mercredi soir sur Twitter.

La rencontre de février doit aussi permettre « des échanges approfondis » sur des sujets de préoccupation communs, tels le changement climatique, le développement économique, la paix et la sécurité, avait ajouté la Maison Blanche.

Lula s’est engagé à œuvrer au retour du Brésil sur la scène internationale lors de son troisième mandat présidentiel. « Tout le monde veut parler avec le Brésil » a-t-il dit cette semaine à TV Globo, promettant de « reconstruire » les liens de Brasilia avec les grandes capitales étrangères.

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L’icône de la gauche brésilienne de 77 ans entreprend ainsi dimanche son premier voyage à l’étranger en Argentine, où il participera également à un sommet régional, celui de la Celac, réunissant 33 pays d’Amérique latine et des Caraïbes.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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