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International

Equateur: le volcan Cotopaxi gronde, fumerolles et chutes de cendres

Photo: Galo Paguay / AFP

20 janvier | Par AFP |

L’un des volcans les plus surveillés et dangereux au monde, le Cotopaxi, dans le centre de l’Equateur, a généré des fumerolles jusqu’à deux kilomètres au-dessus de son cratère et des chutes de cendres dans plusieurs localités environnantes, a rapporté l’Institut de géophysique (IG) de Quito.

« Au cours des dernières 24 heures, plusieurs émissions de gaz et de cendres ont été observées à des hauteurs comprises entre 1.000 et 2.000 mètres au-dessus du niveau du cratère », a indiqué jeudi soir l’agence dans son rapport quotidien.

En raison de cette activité éruptive, qui dure depuis le mois d’octobre, les autorités ont reçu des rapports faisant état de pluies de cendres dans plusieurs villages en contrebas du volcan, qui culmine à près de 5.900 mètres.

Le Volcanic Ash Advisory Center (VAAC) de Washington a mis en garde contre des panaches de poussière volcanique pouvant atteindre 1.700 mètres au-dessus du cratère.

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Le Cotopaxi est situé à une quarantaine de kilomètres au sud de la capitale équatorienne Quito, d’où l’on peut voir les neiges éternelles en haut de l’imposante montagne.

Le principal danger de ce volcan est la présence de lave à proximité du cratère, qui pourrait provoquer des coulées pyroclastiques, un mélange de matériaux incandescents, faits de cendres et de roches. Mais également entraîner la fonte des glaces couvrant les flancs du volcan et la formation d’avalanches ou gigantesques coulées, mettant en danger les localités directement en contrebas où vivent quelque 300.000 personnes.

La zone est également entourée d’installations et infrastructures stratégiques, comme des oléoducs, ainsi que des exploitations agricoles et d’élevage.

« En raison de son danger, de sa situation géographique et de sa calotte glaciaire, c’est peut-être le volcan le plus dangereux du pays, et l’un des plus dangereux du monde », a récemment déclaré à l’AFP Daniel Sierra, un expert de l’IG.

Le Cotopaxi s’est réactivé en 2015, après 138 ans de sommeil. Les volcans Reventador et Sangay, tous deux situés sur le flanc oriental de la chaîne de montagnes des Andes qui borde l’Amazonie, sont également en éruption actuellement.

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Situé sur la Ceinture de feu du Pacifique, l’Equateur, d’une surface équivalente à la moitié de la France, compte une centaine de volcans dont une dizaine culminent à plus de 5.000m d’altitude.

Amérique centrale

Présence militaire américaine au Panama : accord sensible autour du canal

Le Panama autorisera la présence de troupes américaines dans des zones d’accès et adjacentes au canal interocéanique, selon un accord bilatéral diffusé ce jeudi par le gouvernement panaméen, qui précise qu’il ne s’agit pas de bases militaires.

La présence de troupes américaines reste un sujet sensible dans ce pays d’Amérique centrale, rappelant l’époque où les États-Unis disposaient d’un enclave avec des bases militaires, avant de restituer le canal au Panama en décembre 1999.

Selon l’accord signé par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, et le ministre panaméen de la Sécurité, Frank Ábrego, les militaires et contractuels américains « pourront utiliser les emplacements autorisés, les installations et les zones désignées pour fournir de la formation, mener des actions humanitaires (…) et des exercices ».

L’accord, d’une durée initiale de trois ans renouvelable, stipule que les installations resteront la propriété de l’État panaméen et seront utilisées de manière conjointe avec les forces de sécurité des deux pays.

Mercredi, Hegseth avait déclaré lors d’une conférence de presse à Panama que les exercices conjoints de défense représentaient « une opportunité de faire revivre » une « base militaire » opérée par des troupes américaines, des propos qui ont suscité de vives réactions.

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« Nous ne pouvons accepter ni bases militaires ni sites de défense », a réagi Ábrego lors de la même conférence.

Depuis son retour au pouvoir en janvier dernier, le président Donald Trump a menacé de « récupérer » le canal de Panama, construit par les États-Unis, en affirmant qu’il se trouve désormais sous influence chinoise.

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International

Le Nicaragua rejette la déclaration finale du sommet de la Celac : « Aucun consensus »

Le Nicaragua a dénoncé ce jeudi l’absence de consensus autour de la déclaration finale de la IXe Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États latino-américains et caribéens (Celac), tenue mercredi au Honduras, a indiqué le ministère des Affaires étrangères à Managua. L’Argentine et le Paraguay ont exprimé des réserves similaires.

« Une déclaration de ce Sommet devrait aborder les graves conséquences des politiques tarifaires décrétées par les États-Unis contre le monde, et convenir d’actions et de mesures communes pour faire face à leurs effets », a déclaré le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Valdrack Jaentschke, qui représentait son pays lors de cette réunion.

Il a ajouté : « Une déclaration de la Celac doit inclure un message de solidarité envers les sœurs et frères qui ont dû émigrer hors de leurs pays, et exiger un traitement digne pour ceux qui sont renvoyés dans leurs patries. »

Le message officiel, intitulé « Le Nicaragua à la Celac : Il n’y avait pas, et il n’y a pas de consensus », critique le document final connu sous le nom de Déclaration de Tegucigalpa, adopté mercredi à l’issue du sommet, auquel les coprésidents nicaraguayens Daniel Ortega et Rosario Murillo n’ont pas assisté.

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International

Le Pérou demande à l’OEA de classer le Tren de Aragua comme organisation terroriste

La présidente du Pérou, Dina Boluarte, a annoncé ce jeudi que son pays a demandé à l’Organisation des États américains (OEA) de déclarer le groupe criminel transnational Tren de Aragua comme une organisation terroriste internationale.

La cheffe de l’État a fait cette déclaration à l’issue de la réunion quotidienne tenue au Palais présidentiel avec les ministres et les hauts responsables des forces de sécurité, afin de suivre les actions contre la criminalité à Lima et dans la province voisine du Callao, toutes deux déclarées en état d’urgence face à la montée de la délinquance.

À ce sujet, le ministre des Affaires étrangères, Elmer Schialer, a précisé que, lors de son intervention à Washington devant l’OEA, il a souligné que le Tren de Aragua — un gang né dans les prisons vénézuéliennes — ainsi que d’autres groupes criminels similaires, « représentent l’un des principaux défis pour la sécurité des peuples latino-américains ».

Il a ajouté que leurs actions sont « de nature terroriste » et nécessitent donc « une évaluation des alternatives pour les combattre de manière conjointe ».

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