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L’Amérique latine se situe en dessous de la moyenne en ce qui concerne les lois sur la maltraitance des enfants

L'Amérique latine se situe en dessous de la moyenne en ce qui concerne les lois sur la maltraitance des enfants
Photo: AP

7 mars |

L’Amérique latine est en retard sur la moyenne mondiale en ce qui concerne les lois qui protègent et répondent à la violence sexuelle contre les enfants – un problème qui touche des millions d’enfants chaque année – et, en outre, elle le fait de manière très inégale même au sein d’un même pays, ce qui affaiblit la protection.

Tel est le diagnostic du rapport régional « Out of the Shadows », élaboré par l’unité d’analyse du magazine britannique The Economist pour la Ignite Philanthropy Foundation et publié mardi, qui place le Brésil et le Mexique en tête de la région et le Venezuela et l’Argentine en queue de peloton.

Le document analyse la situation dans neuf pays de la région – Argentine, Brésil, Colombie, Salvador, Guatemala, Jamaïque, Mexique, Pérou et Venezuela – sur la base d’une étude mondiale réalisée l’année dernière, qui évaluait la manière dont 60 pays des cinq continents abordaient la violence sexuelle à l’encontre des enfants et des adolescents dans leurs lois et leurs politiques publiques.

Il est intéressant de noter que les performances des nations ne sont pas liées à leur revenu, comme le montrent les États-Unis, qui se classent derrière le Brésil et le Mexique, ou l’Argentine, qui fait moins bien que d’autres pays plus pauvres d’Amérique latine, comme le Guatemala.

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Selon des données de l’UNICEF datant de 2021, une fille sur six et un garçon sur dix ont été victimes d’abus sexuels dans les pays d’Amérique latine.

Le gros problème est que, généralement, les mineurs ne sont pas écoutés, que les agresseurs sont ceux qui s’occupent d’eux et que s’ils dénoncent, ils sont revictimisés. La justice peut ne jamais être rendue.

L’étude actuelle ne fournit pas de chiffres sur les victimes, mais Víctor Sande-Aneiros, du Réseau international des droits de l’enfant (CRIN), une organisation qui a collaboré à sa publication, a assuré que les chiffres augmentaient dans la majorité des pays, même si c’est peut-être aussi parce qu’il y a davantage de signalements.

Toutefois, elle a souligné que « s’il y a beaucoup d’impunité et si les cas continuent à se produire systématiquement, c’est qu’il manque quelque chose ».

L’un des problèmes généraux mentionnés dans le rapport est le manque de cohérence dans la pénalisation de tous les types de violence sexuelle à l’encontre des mineurs et dans la prévention de la récidive.

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Un autre problème, vital selon toutes les organisations, est que dans la plupart des pays, ces crimes sont soumis à des délais de prescription, ce qui peut conduire à des taux élevés d’impunité car il faut parfois des décennies pour que les survivants soient prêts à porter plainte.

L’Argentine, par exemple, n’inclut pas toutes les formes de criminalité internationale (par exemple, la corruption de mineurs), ce qui signifie qu’un délit est sujet à interprétation et que les peines peuvent être très légères. Le pays ne dispose pas non plus d’une force de police spécialisée dans la lutte contre la maltraitance des enfants, bien que la prise en charge médicale des victimes soit un atout majeur.

En fait, la région dans son ensemble est bien meilleure pour répondre à la maltraitance des enfants que pour la prévenir, à l’exception du Pérou, qui obtient la moins bonne note en termes de services de soutien et de rétablissement. Il lui manque, par exemple, l’essentiel, à savoir une ligne d’assistance téléphonique spécialisée.

Le Brésil se classe au premier rang régional et mondial pour ce qui est de l’existence d’une législation qui criminalise complètement l’activité sexuelle avec des mineurs et il est le seul à disposer d’une source de financement claire pour son plan national de lutte contre ce type de violence. Cependant, il n’a pas réussi à rendre ces crimes imprescriptibles.

Le Mexique non plus, bien qu’il dispose de lois solides et de plans de formation importants pour les juges et les procureurs, selon le rapport. En fait, la question a été débattue au Parlement mexicain et a été portée devant la Cour suprême, qui ne s’est pas encore prononcée sur le sujet.

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Seuls sept pays d’Amérique latine reconnaissent l’imprescriptibilité de ces crimes, le premier étant le Salvador et le dernier, le Venezuela.

Un autre point sensible est l’âge du consentement sexuel, c’est-à-dire l’âge à partir duquel, si un mineur accepte d’avoir des relations sexuelles, celles-ci ne sont pas considérées comme un crime. La Jamaïque et le Venezuela ont l’âge de consentement le plus élevé de la région, soit 16 ans, alors que dans les pays fédéraux comme le Mexique, il diffère d’un État à l’autre (dans certains États mexicains, il est de 12 ans), ce qui place de nombreux mineurs dans une situation de grande vulnérabilité face aux adultes.

Bien que des progrès aient été réalisés, le document nous rappelle que la vulnérabilité des mineurs s’est accrue avec l’augmentation des migrations, des déplacements internes, des catastrophes naturelles et de l’exploitation sexuelle sur Internet.

Juan Martín Pérez, coordinateur de Tejiendo Redes Infancia en Amérique latine et dans les Caraïbes, un collectif qui regroupe plusieurs ONG dans la majeure partie de la région, ajoute deux problèmes généraux : la voix des enfants n’est toujours pas valorisée et « une chose est la loi et une autre l’institutionnalisme, c’est-à-dire que les règles puissent être appliquées » de manière généralisée et non pas au cas par cas.

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Hakyung Lee écope de la prison à vie pour avoir tué et caché ses enfants dans des valises

Une mère qui avait assassiné ses deux enfants avant de dissimuler leurs corps dans des valises entreposées dans un box de stockage a été condamnée mercredi à la prison à perpétuité en Nouvelle-Zélande, au terme d’un procès qui avait suscité une large attention internationale.

Hakyung Lee, citoyenne néo-zélandaise d’origine sud-coréenne, avait été reconnue coupable au début de l’année du meurtre de ses enfants. Le juge de la Haute Cour, Geoffrey Venning, l’a condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté minimale de 17 ans, estimant qu’elle avait tué des enfants « particulièrement vulnérables ».

Âgée de 45 ans, Lee est restée impassible lors de l’annonce du verdict.

Elle avait administré une dose mortelle de médicaments sur ordonnance à ses enfants, Minu Jo et Yuna Jo, âgés respectivement de six et huit ans, en 2018. Profondément affectée par la mort de son mari d’un cancer, elle avait affirmé avoir prévu de se suicider avec eux, mais s’être trompée dans les doses.

Les corps n’ont été découverts qu’en 2022, lorsqu’une famille ayant acheté le contenu d’un box de stockage lors d’une vente aux enchères près d’Auckland a ouvert les valises.

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Après avoir changé d’identité et fui en Corée du Sud, Lee avait finalement été extradée vers la Nouvelle-Zélande pour y être jugée.

Ses avocats avaient plaidé l’irresponsabilité pénale pour cause de démence, en s’appuyant sur le témoignage d’un psychiatre légiste. La procureure a toutefois soutenu que les actes de Lee étaient prémédités et calculés.

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Paul Doyle admet sa culpabilité pour les blessures infligées lors du défilé du Liverpool FC

La voix brisée et les larmes aux yeux, Paul Doyle, 54 ans, qui avait nié les faits en septembre, a finalement reconnu ce mercredi, lors de son procès, sa culpabilité pour avoir blessé intentionnellement 12 personnes et tenté d’en blesser 17 autres, ainsi que pour des faits de violence et de conduite dangereuse.

L’accusé devra comparaître de nouveau devant la justice pendant deux jours à partir du 15 décembre, afin que sa peine soit fixée. Le juge Andrew Menary l’a averti de se préparer à « une peine d’emprisonnement d’une durée significative ».

En admettant sa culpabilité, Doyle met fin à une procédure ouverte mardi à Liverpool, dans le nord-ouest de l’Angleterre, et qui devait initialement durer trois à quatre semaines.

En détention provisoire depuis les faits, il avait pourtant réaffirmé son innocence la veille, lorsque le tribunal lui avait demandé de se prononcer une nouvelle fois sur quatre des chefs de mise en accusation.

Selon l’enquête, le 26 mai, alors que des milliers de supporters du Liverpool FC participaient au défilé célébrant la victoire du club en Premier League, la voiture de Doyle s’était engagée dans une rue récemment rouverte pour permettre le passage d’une ambulance. À ce moment-là, le véhicule du prévenu — père de trois enfants et ancien membre de la Royal Navy — a été entouré par une foule de supporters, dont certains se montraient agressifs.

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L’ex-président péruvien Martín Vizcarra condamné à 14 ans de prison pour corruption

L’ancien président péruvien Martín Vizcarra, figure de centre-gauche et symbole de la lutte anticorruption durant son mandat entre 2018 et 2020, a été reconnu coupable d’avoir reçu 640 000 dollars en pots-de-vin de plusieurs entreprises de construction lorsqu’il était gouverneur de la région méridionale de Moquegua, entre 2011 et 2014.

« La peine prononcée est de 14 ans de privation de liberté », a déclaré la juge Fernanda Ayasta, présidente de la Quatrième Chambre pénale collégiale nationale, lors de la lecture du verdict.

« Cette instance constate que Martín Vizcarra a commis des actes illicites en abusant de sa fonction de président régional de Moquegua, en conditionnant l’attribution des contrats publics en échange d’argent », a-t-elle ajouté.

Âgé de 62 ans, l’ex-chef d’État a assisté à la lecture du jugement au tribunal de Lima et est resté impassible à l’annonce de la sentence, ont observé des journalistes de l’AFP.

Le parquet avait requis une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison.

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