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La majorité des Péruviens approuvent la tenue d’élections anticipées

La majorité des Péruviens approuvent la tenue d'élections anticipées
Photo: La Portada

12 mars |

Alors que la désapprobation de l’administration de la présidente péruvienne Dina Boluarte se poursuit, la majorité des Péruviens est d’accord pour avancer les élections, mais le Congrès refuse d’analyser cette possibilité.

Un peu plus de trois mois après l’entrée en fonction de Mme Boluarte en tant que présidente de la République, nommée par le parlement, un récent sondage indique que 75 % de la population péruvienne désapprouve le travail du chef de l’État.

Il convient de noter que, sur ce pourcentage, le rejet de la présidente est écrasant dans le sud du pays, où 95 % désapprouvent son travail, tandis qu’à Lima, 83 % la désapprouvent.

De même, le président du Conseil des ministres, Alberto Otárola, a un taux de désapprobation de 72 % parmi les citoyens. Seuls 14 % d’entre eux considèrent que son travail en tant que président du Conseil des ministres (PCM) est positif.

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Selon l’enquête nationale réalisée par Datum, 83% des citoyens réclament des élections anticipées, tandis que 14% préféreraient que les autorités actuelles terminent leur mandat jusqu’en 2026.

Soixante-quatorze pour cent des Péruviens estiment que M. Boluarte devrait démissionner de son poste si le Congrès n’approuve pas la tenue d’élections générales anticipées. Vingt-trois pour cent pensent qu’il devrait rester en fonction jusqu’en 2026.

En ce qui concerne le Congrès de la République, le rejet est encore plus grand : 87% des personnes interrogées au niveau national ont déclaré qu’elles désapprouvaient le travail de la Représentation nationale, tandis que leur acceptation n’est que de 8%.

Depuis décembre dernier, les parlementaires ne parviennent pas à se mettre d’accord sur le contenu d’un projet de loi visant à modifier la Constitution afin d’anticiper les élections générales.

Ces derniers mois, depuis l’investiture de M. Boluarte le 7 décembre 2022, les manifestations se sont multipliées dans tout le pays pour réclamer la démission du chef de l’État, la fermeture du Congrès et l’organisation d’élections anticipées.

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Plus de 60 personnes ont perdu la vie et plus de 1 300 ont été blessées, selon le bureau du médiateur.

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Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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