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International

Le pape étend la loi sur les abus sexuels aux dirigeants laïcs

Le pape étend la loi sur les abus sexuels aux dirigeants laïcs
Photo: Reuters

24 mars |

Le pape François a mis à jour samedi les règles relatives au traitement des abus sexuels dans l’Église catholique romaine, en élargissant son champ d’application aux dirigeants laïcs et en précisant que les mineurs et les adultes peuvent être victimes.

Le souverain pontife a publié en 2019 un décret historique qui oblige tous les prêtres et les membres d’ordres religieux à signaler tout soupçon d’abus, et tient les évêques directement responsables de tout acte de ce type qu’ils commettent ou couvrent eux-mêmes.

Les dispositions ont d’abord été introduites à titre temporaire, mais samedi, le Vatican a déclaré qu’elles deviendraient permanentes à partir du 30 avril et incluraient des éléments supplémentaires visant à renforcer la lutte contre les abus au sein de l’Église.

Les scandales d’abus ont ébranlé la réputation du Vatican dans de nombreux pays et ont constitué un défi majeur pour François, qui a adopté au cours des dix dernières années une série de mesures visant à responsabiliser la hiérarchie de l’Église.

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Les critiques disent que les résultats ont été mitigés et ont accusé François d’être réticent à évincer les prélats abusifs.

Les nouvelles règles s’appliquent désormais aux responsables d’organisations supervisées par le Vatican et dirigées par des laïcs, et non plus seulement par des prêtres, à la suite des nombreuses accusations portées ces dernières années contre des responsables laïcs qui ont été accusés d’avoir abusé de leur pouvoir pour exploiter sexuellement les personnes dont ils avaient la charge.

Alors que les normes initiales couvraient les actes sexuels dirigés contre des « mineurs et des personnes vulnérables », la nouvelle version offre une définition plus large des victimes, se référant aux délits commis « contre un mineur ou avec une personne ayant habituellement un usage imparfait de la raison ou avec un adulte vulnérable ».

Selon le Vatican, les membres de l’Église ont l’obligation de signaler les cas de violence commis par des clercs à l’encontre de religieux, ainsi que les cas de harcèlement à l’encontre de séminaristes ou de novices adultes.

La mise à jour des dispositions intervient un mois après que l’ordre religieux catholique romain des Jésuites a déclaré que les allégations d’abus sexuels, psychologiques et spirituels à l’encontre de l’un de ses membres dirigeants étaient hautement crédibles.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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