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Amérique centrale

Onze anciens présidents demandent que Daniel Ortega soit traduit devant la Cour pénale internationale

Onze anciens présidents demandent que Daniel Ortega soit traduit devant la Cour pénale internationale

21 avril |

Onze anciens dirigeants latino-américains du groupe « Liberté et Démocratie » ont demandé jeudi à la Cour pénale internationale d’accélérer les enquêtes contre le président Daniel Ortega « compte tenu des violations répétées des droits de l’homme » commises au Nicaragua.

Dans un communiqué publié le 20 avril, date symbolique au Nicaragua, cinq ans après le début des manifestations contre Ortega, les anciens présidents, dont Felipe Calderón (Mexique), Iván Duque (Colombie) et Mauricio Macri (Argentine), se sont dits convaincus que les mesures prises par la communauté internationale n’ont pas été suffisantes.

« La situation actuelle (au Nicaragua) exige de toute urgence une réflexion de la part des gouvernements attachés à l’État de droit et à la démocratie… notre engagement à collaborer à de nouveaux mécanismes visant à tenir le Nicaragua internationalement responsable de ses actes, y compris par des poursuites devant des cours ou des tribunaux », peut-on lire dans la déclaration.

En outre, les anciens dirigeants ont exhorté les gouvernements latino-américains à prendre des mesures à cette fin « pour faciliter le fonctionnement de la justice internationale ».

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Cette semaine, M. Ortega a prononcé un discours sur la crise sociopolitique qui sévit depuis cinq ans au Nicaragua, dans lequel il a réitéré son message selon lequel les manifestations constituaient une tentative de coup d’État contre son gouvernement, mis en place en 2007.

Le président a profité de son discours pour s’en prendre à l’Église catholique, qu’il a accusée d’avoir parrainé les manifestations et de lui avoir remis en 2018 une lettre lui demandant de démissionner.

« Les évêques nous ont remis une lettre, j’ai pris la lettre, je l’ai feuilletée et il y avait le coup d’État, les évêques donnaient calmement un coup d’État, avec leurs signatures et leurs noms de famille, avec tous leurs noms complets signés par tous, il n’y a pas un seul évêque qui n’a pas signé, ils ont tous signé », a déclaré M. Ortega.

Amérique centrale

La tempête Sara provoque des alertes pour fortes pluies et inondations en Amérique centrale

La République dominicaine maintient l'alerte dans 14 provinces en raison des pluies

La dépression tropicale 19 est devenue la tempête tropicale Sara, marquant ainsi la dix-huitième tempête nommée de la saison des ouragans de l’Atlantique 2024.

Sara, située à environ 180 kilomètres à l’est du Cap Gracias a Dios, sur la côte atlantique du Honduras, a entraîné jeudi l’émission d’alertes pour de fortes pluies dans cinq pays d’Amérique centrale, selon la dernière mise à jour du Centre National des Ouragans.

L’alerte, qui durera jusqu’au début de la semaine prochaine, prévoit de fortes pluies, d’importantes inondations et de possibles glissements de terrain au Honduras, au Belize, au Salvador, au Guatemala et au Nicaragua.

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Amérique centrale

Laura Chinchilla critique l’aide humanitaire du Salvador à Costa Rica sous la présidence de Bukele

L’ex-présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla, a rejeté l’aide humanitaire fournie par le Salvador au gouvernement costaricain pour aider les citoyens affectés par les fortes pluies qui ont frappé le pays ces derniers jours.

Le journal numérique costaricien Diario El Mundo a publié un article intitulé : « Laura Chinchilla : le Costa Rica qui accueille aujourd’hui Bukele est celui qui se contente des miettes ».

Dans le cadre de sa visite d’État au Costa Rica, Bukele a offert au président Rodrigo Chaves une aide humanitaire, qui est arrivée en moins de 24 heures après l’acceptation de la part du dirigeant costaricain. Suite à cela, des critiques ont émergé de la part de l’ex-présidente.

« Le Costa Rica qui l’a accueilli aujourd’hui est celui qui se contente des miettes d’un dirigeant médiatique et dénué de scrupules, qui n’offre que le pain de la sécurité pour aujourd’hui, mais la faim de l’État de droit pour demain », a fulminé Chinchilla.

Diario El Mundo a également rapporté que l’ex-présidente Chinchilla a critiqué la visite d’État de Bukele, qui a duré deux jours, au Costa Rica.

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Amérique centrale

Le Salvador, un modèle de sécurité publique selon le Conseil des Relations Internationales de Montréal

Les reines de beauté font la promotion du Salvador dans le monde entier

Le Conseil des Relations Internationales de Montréal (Corim) indique que le Salvador « a connu des changements significatifs » et une « véritable révolution en matière de sécurité publique » depuis l’arrivée au pouvoir de Nayib Bukele en juin 2019.

Ce conseil a été fondé à Montréal, Canada, en 1985, dans le but de promouvoir la connaissance des affaires internationales et de favoriser la coopération entre les entités partageant un intérêt commun pour les questions régionales.

« En 2019, lorsque Bukele a remporté les élections présidentielles dès le premier tour avec 53,3 % des voix, le pays détenait le record du taux annuel de meurtres le plus élevé d’Amérique centrale, une réalité qui incitait chaque semaine des milliers de personnes à prendre la route vers les États-Unis », a publié Corim sur son site Web.

Aujourd’hui, selon les déclarations du président Bukele, le Salvador est désormais le pays le plus sûr de l’hémisphère occidental, grâce à la guerre contre les gangs lancée par son gouvernement en 2019 avec le Plan de Contrôle Territorial (PCT) et l’état d’exception instauré en mars 2022.

À ce jour, les autorités de la Sécurité publique signalent l’arrestation de plus de 83 000 membres de gangs grâce au régime d’exception, tandis que le 5 novembre dernier, l’Assemblée législative a prolongé la mesure constitutionnelle pour la 32e fois.

« Dans tous les cas, l’opération [de sécurité publique] offre un répit bien mérité à une population extrêmement affectée par la violence », indique le conseil.

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