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International

Le président Lasso dissout l’Assemblée nationale en Équateur

Le président Lasso dissout l'Assemblée nationale en Équateur
Photo: La Hora

17 mai |

Dans un message à la nation, le président équatorien Guillermo Lasso a décrété la mort de la croix et dissous l’Assemblée nationale.

Dans son message, le président explique qu’il applique l’article 148 de la Constitution, qui lui donne le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer des élections législatives et présidentielles en raison de la « grave crise politique et de l’agitation interne » que traverse le pays sud-américain.

Avec le décret du président, les élections législatives et présidentielles seront avancées, d’où le terme de « mort croisée ». En attendant, le président gouvernera par décret pendant six mois.

J’ai signé le décret exécutif 741, dans le but de dissoudre l’Assemblée nationale et de demander au CNE de convoquer des élections.

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Équatoriens : c’est la meilleure décision pour apporter une solution constitutionnelle à la crise politique et à l’agitation interne que le pays endure….
une agitation interne qui soutient…

  • Guillermo Lasso (@LassoGuillermo) 17 mai 2023
    Le président a pris ce décret alors que l’Assemblée nationale mène la procédure de destitution à son encontre, accusé du délit présumé de détournement de fonds (détournement de fonds publics).

Avec la dissolution du parlement, Lasso pourra gouverner jusqu’à six mois par décret sous le contrôle de la Cour constitutionnelle.

Lasso devra convoquer des élections présidentielles et législatives. Les vainqueurs de ces élections achèveront le mandat présidentiel et législatif actuel, qui se termine en mai 2025.

Selon le président, « tous les efforts du pouvoir législatif visent à déstabiliser le gouvernement ».

Il a soutenu que « c’est une décision démocratique non seulement parce qu’elle est constitutionnelle, mais aussi parce qu’elle redonne au peuple équatorien le pouvoir de décider de son avenir lors des prochaines élections » et a estimé que « c’est la meilleure décision possible qui nous ouvre la voie pour retrouver l’espoir et la sérénité ».

Avec cette décision, le processus d’impeachment contre Lasso est annulé, alors que la possibilité de destituer le président avançait à l’Assemblée nationale.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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