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International

Cuba condamne la politique d’ingérence des États-Unis

Cuba condamne la politique d'ingérence des États-Unis
Photo: Radio Bayamo

24 mai |

Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a critiqué aujourd’hui le coût humanitaire élevé pour le monde de la politique de mensonge et des intérêts d’ingérence, d’interventionnisme et de domination des États-Unis.

Dans son profil Twitter, le plus haut représentant de la diplomatie de l’île a affirmé que, selon l’Institut Watson, au moins 4,5 millions de personnes sont mortes en raison des guerres menées par cette puissance du Nord dans sa croisade contre le terrorisme depuis 2001.

Aujourd’hui, Washington a de nouveau inclus Cuba dans sa liste unilatérale de pays censés ne pas coopérer avec les efforts antiterroristes, malgré l’avis d’intellectuels prestigieux et de personnalités politiques cubaines qui considèrent cette étiquette comme une calomnie.

Dans un décret publié dans le Registre fédéral américain, qui sera transmis au Congrès américain, Cuba apparaît aux côtés de l’Iran, de la Corée du Nord, du Venezuela et de la Syrie pour ne pas avoir respecté les normes dictées par Washington en la matière.

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Récemment, le représentant démocrate Jim McGovern et Patrick Leahy, ancien président pro tempore du Sénat, ont préconisé dans une lettre publiée dans le Boston Globe de bannir toute tentative de lier Cuba à ce fléau.

D’autres personnalités, comme l’universitaire William LeoGrande, ont appuyé cette revendication et regretté que l’administration du démocrate Joe Biden ait promis pendant deux ans de reconsidérer la désignation sans avoir rien changé au final.

Outre le préjudice financier, la désignation comme État soutenant le terrorisme ajoute l’insulte à la blessure subie depuis des décennies par l’île, a déclaré l’intellectuel, qui a rappelé que depuis 1959, cette nation caribéenne a été victime de centaines d’attaques de ce type perpétrées à partir de ce pays.

En 2015, le président Barack Obama (2009-2017) a retiré Cuba de la liste, mais le républicain Donald Trump (2017-2021) l’y a incluse à nouveau durant les derniers jours de son mandat.

Après plus de la moitié de l’administration Biden, l’île reste dans cette catégorie.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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