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International

Le Venezuela rejette l’ingérence de l’OEA dans les questions bilatérales

Le Venezuela rejette l'ingérence de l'OEA dans les questions bilatérales
Photo: EFE

20 septembre |

La vice-présidente exécutive du Venezuela, Delcy Rodríguez, a dénoncé mercredi la continuité de la politique d’agression et d’ingérence pratiquée par l’Organisation des États américains (OEA) contre son pays, incarnée par son secrétaire général, Luis Almagro.

Dans un message posté sur le réseau social X, la dirigeante bolivarienne a rejeté la tentative d’Almagro de « violer le droit international, la souveraineté des États et leur intégrité territoriale ».

Elle l’a accusé de se plier aux intérêts de la transnationale pétrolière Exxon Mobil pour attaquer son pays, après que le fonctionnaire de l’OEA a soutenu l’appel d’offres lancé par la République coopérative de Guyane pour des blocs pétroliers situés dans un territoire disputé entre les deux pays.

M. Rodríguez a déclaré que « la Guyane viole l’accord de Genève et sa propre souveraineté pour faire une offre à des intérêts transnationaux. Nous ne permettrons pas à la Guyane de disposer unilatéralement d’un territoire maritime qui n’a pas encore été délimité. Le Venezuela fera toujours valoir ses droits légitimes. Le soleil du Venezuela se lève sur l’Essequibo’ ».

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Mardi, M. Almagro a déclaré via X : « Nous reconnaissons le droit de la Guyane à accueillir des investisseurs. La Guyane doit préserver son intégrité territoriale et sa sécurité en portant l’affaire avec le Venezuela devant le Conseil de sécurité des Nations unies ».

Il a également déclaré : « Nous rejetons avec véhémence les tactiques d’intimidation qui cherchent à saper le principe de « bon voisinage » », en référence au rejet dans tout le Venezuela de l’annonce de l’appel d’offres susmentionné et à la détermination des autorités bolivariennes à appliquer « les mesures nécessaires pour empêcher l’exploitation illégitime des ressources naturelles qui appartiennent à notre nation », comme l’a ratifié le ministère vénézuélien des affaires étrangères dans un communiqué.

Par ce texte, le ministère des affaires étrangères déplore l’intention du président guyanais, Mohamed Irfaan Ali, de lancer un appel d’offres pour les blocs de pétrole et de gaz susmentionnés et de s’approprier des ressources qui ne lui appartiennent pas, qui seraient exploitées par Exxon Mobil, a souligné le ministère des affaires étrangères.

Les deux pays sont engagés dans un différend territorial sur l’Essequiba guyanaise. En 2022, le Venezuela a démontré devant la Cour internationale de justice que le Royaume-Uni – dernière métropole de la Guyane – a utilisé des procédures frauduleuses pour s’emparer de ce territoire, qui figure sur les cartes de l’ancienne capitainerie générale du Venezuela, à l’époque où le pays était une colonie espagnole.

Ces tromperies sont à l’origine de la sentence arbitrale de 1899, qui a ensuite donné au Royaume-Uni le contrôle du territoire contesté.

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En avril dernier, la CIJ a reconnu que la conduite frauduleuse du Royaume-Uni, qui a signé en 1966 l’accord de Genève avec le Venezuela, l’engageant à trouver une solution pratique et mutuellement satisfaisante au différend territorial, pouvait être réexaminée.

La Guyane, qui n’existait pas en tant que nation indépendante en 1966, a demandé à la CIJ de valider légalement la sentence arbitrale de 1899.

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Amérique centrale

Présence militaire américaine au Panama : accord sensible autour du canal

Le Panama autorisera la présence de troupes américaines dans des zones d’accès et adjacentes au canal interocéanique, selon un accord bilatéral diffusé ce jeudi par le gouvernement panaméen, qui précise qu’il ne s’agit pas de bases militaires.

La présence de troupes américaines reste un sujet sensible dans ce pays d’Amérique centrale, rappelant l’époque où les États-Unis disposaient d’un enclave avec des bases militaires, avant de restituer le canal au Panama en décembre 1999.

Selon l’accord signé par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, et le ministre panaméen de la Sécurité, Frank Ábrego, les militaires et contractuels américains « pourront utiliser les emplacements autorisés, les installations et les zones désignées pour fournir de la formation, mener des actions humanitaires (…) et des exercices ».

L’accord, d’une durée initiale de trois ans renouvelable, stipule que les installations resteront la propriété de l’État panaméen et seront utilisées de manière conjointe avec les forces de sécurité des deux pays.

Mercredi, Hegseth avait déclaré lors d’une conférence de presse à Panama que les exercices conjoints de défense représentaient « une opportunité de faire revivre » une « base militaire » opérée par des troupes américaines, des propos qui ont suscité de vives réactions.

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« Nous ne pouvons accepter ni bases militaires ni sites de défense », a réagi Ábrego lors de la même conférence.

Depuis son retour au pouvoir en janvier dernier, le président Donald Trump a menacé de « récupérer » le canal de Panama, construit par les États-Unis, en affirmant qu’il se trouve désormais sous influence chinoise.

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International

Le Nicaragua rejette la déclaration finale du sommet de la Celac : « Aucun consensus »

Le Nicaragua a dénoncé ce jeudi l’absence de consensus autour de la déclaration finale de la IXe Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États latino-américains et caribéens (Celac), tenue mercredi au Honduras, a indiqué le ministère des Affaires étrangères à Managua. L’Argentine et le Paraguay ont exprimé des réserves similaires.

« Une déclaration de ce Sommet devrait aborder les graves conséquences des politiques tarifaires décrétées par les États-Unis contre le monde, et convenir d’actions et de mesures communes pour faire face à leurs effets », a déclaré le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Valdrack Jaentschke, qui représentait son pays lors de cette réunion.

Il a ajouté : « Une déclaration de la Celac doit inclure un message de solidarité envers les sœurs et frères qui ont dû émigrer hors de leurs pays, et exiger un traitement digne pour ceux qui sont renvoyés dans leurs patries. »

Le message officiel, intitulé « Le Nicaragua à la Celac : Il n’y avait pas, et il n’y a pas de consensus », critique le document final connu sous le nom de Déclaration de Tegucigalpa, adopté mercredi à l’issue du sommet, auquel les coprésidents nicaraguayens Daniel Ortega et Rosario Murillo n’ont pas assisté.

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International

Le Pérou demande à l’OEA de classer le Tren de Aragua comme organisation terroriste

La présidente du Pérou, Dina Boluarte, a annoncé ce jeudi que son pays a demandé à l’Organisation des États américains (OEA) de déclarer le groupe criminel transnational Tren de Aragua comme une organisation terroriste internationale.

La cheffe de l’État a fait cette déclaration à l’issue de la réunion quotidienne tenue au Palais présidentiel avec les ministres et les hauts responsables des forces de sécurité, afin de suivre les actions contre la criminalité à Lima et dans la province voisine du Callao, toutes deux déclarées en état d’urgence face à la montée de la délinquance.

À ce sujet, le ministre des Affaires étrangères, Elmer Schialer, a précisé que, lors de son intervention à Washington devant l’OEA, il a souligné que le Tren de Aragua — un gang né dans les prisons vénézuéliennes — ainsi que d’autres groupes criminels similaires, « représentent l’un des principaux défis pour la sécurité des peuples latino-américains ».

Il a ajouté que leurs actions sont « de nature terroriste » et nécessitent donc « une évaluation des alternatives pour les combattre de manière conjointe ».

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