International
Les tentatives de normalisation du travail des enfants en Uruguay sont critiquées

22 septembre |
En Uruguay, le maire du département d’Artigas, Pablo Caram, a déclaré, lors d’une interview accordée à une émission de télévision, qu’il était « normal » que des enfants travaillent dans les plantations de tabac du département.
Le fonctionnaire a déclaré à la chaîne locale que « dans le tabac, c’est le noyau familial qui travaille : le fils, la belle-fille, un petit-enfant, ils travaillent sur la terre », et a estimé qu’ »il est bien mieux de voir un gurí (enfant) travailler qu’avec un téléphone portable ».
Le maire a déclaré aux journalistes que l’idée que le travail des enfants constitue une violation des droits de l’enfant « est un défaut », et a ensuite fait référence à son expérience personnelle, affirmant que lorsqu’il était enfant et qu’il avait « terminé l’école », son père le faisait travailler, ce qui pour lui « n’a jamais été un déshonneur ».
Face à ces déclarations, Caram a été interrogé par les présentateurs qui ont rappelé les droits des enfants et la nécessité pour les enfants de ne pas travailler, ce à quoi le fonctionnaire a répondu : « nous avons un certain nombre de gurises (enfants/garçons) qui se droguent, ce qui est regrettable (…) Le travail donne de la dignité, rien d’autre ».
Le sénateur Óscar Andrade a écrit sur son compte X : « La place des enfants n’est pas dans une chambre, ni dans une plantation. Honte à eux.
Par ailleurs, le ministre du travail et de la sécurité sociale, Pablo Mieres, a qualifié ces déclarations d’ »inadmissibles » et a ordonné à l’inspecteur général du travail et de la sécurité sociale, Tomás Teijeiro, d’envoyer une équipe d’inspecteurs des conditions de travail environnementales et des conditions de travail générales dans le département, en coordination avec l’INAU, dans les établissements de production de tabac d’Artigas.
International
Drame à Saint-Domingue : les causes de l’effondrement restent inconnues

Alors que les questions s’accumulent autour de l’effondrement du toit de la discothèque Jet Set à Saint-Domingue, les enquêtes commencent pour déterminer les causes de l’accident. Pendant ce temps, les familles des victimes perdent patience dans les morgues, dans l’attente de pouvoir identifier leurs proches.
Quatre jours se sont écoulés depuis que le toit de la célèbre discothèque Jet Set, haut lieu de la vie nocturne à Saint-Domingue, capitale de la République dominicaine, s’est effondré sur environ 400 personnes présentes dans l’établissement. Le dernier bilan officiel fait état de 221 morts et 189 blessés, mais les causes de cette tragédie restent encore floues.
Le gouvernement dominicain a publié un rapport préliminaire vendredi concernant l’effondrement, mais celui-ci n’éclaircit pas les raisons de la catastrophe. Des experts nationaux et internationaux poursuivent les investigations afin de déterminer les éventuelles défaillances structurelles.
Témoignant de l’inquiétude générale, le président dominicain Luis Abinader a déclaré vendredi que le pays doit désormais obtenir des réponses claires sur « ce qui s’est passé, pourquoi cela s’est produit, et comment cela a pu arriver ».
International
Saint-Domingue : le bilan de l’effondrement d’une discothèque grimpe à 225 morts

Le nombre de victimes décédées suite à l’effondrement du toit d’une discothèque à Saint-Domingue, survenu mardi dernier, s’élève désormais à 225, ont annoncé les autorités sanitaires dominicaines ce samedi.
Le ministre de la Santé publique, Víctor Atallah, a communiqué ces chiffres aux médias. Jusqu’à hier, le bilan faisait état de 221 morts et 189 blessés.
Selon Atallah, quatre nouveaux décès ont été enregistrés dans des établissements de santé entre la nuit de vendredi et la matinée de ce samedi.
« Le nombre actuel de décès est de 225, mais ce chiffre pourrait encore augmenter, espérons que non », a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse à l’Institut de Pathologie Médico-légale (IPF).
Amérique centrale
Présence militaire américaine au Panama : accord sensible autour du canal

Le Panama autorisera la présence de troupes américaines dans des zones d’accès et adjacentes au canal interocéanique, selon un accord bilatéral diffusé ce jeudi par le gouvernement panaméen, qui précise qu’il ne s’agit pas de bases militaires.
La présence de troupes américaines reste un sujet sensible dans ce pays d’Amérique centrale, rappelant l’époque où les États-Unis disposaient d’un enclave avec des bases militaires, avant de restituer le canal au Panama en décembre 1999.
Selon l’accord signé par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, et le ministre panaméen de la Sécurité, Frank Ábrego, les militaires et contractuels américains « pourront utiliser les emplacements autorisés, les installations et les zones désignées pour fournir de la formation, mener des actions humanitaires (…) et des exercices ».
L’accord, d’une durée initiale de trois ans renouvelable, stipule que les installations resteront la propriété de l’État panaméen et seront utilisées de manière conjointe avec les forces de sécurité des deux pays.
Mercredi, Hegseth avait déclaré lors d’une conférence de presse à Panama que les exercices conjoints de défense représentaient « une opportunité de faire revivre » une « base militaire » opérée par des troupes américaines, des propos qui ont suscité de vives réactions.
« Nous ne pouvons accepter ni bases militaires ni sites de défense », a réagi Ábrego lors de la même conférence.
Depuis son retour au pouvoir en janvier dernier, le président Donald Trump a menacé de « récupérer » le canal de Panama, construit par les États-Unis, en affirmant qu’il se trouve désormais sous influence chinoise.
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