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International

Le président mexicain refuse de devenir un caudillo après son mandat

Le président mexicain refuse de devenir un caudillo après son mandat
Photo: @lopezobrador_

3 décembre |

Le président du Mexique, Andrés Manuel Lopez Obrador, a réaffirmé vendredi qu’après la fin de son gouvernement, le 1er octobre 2024, il prendrait sa retraite politique, rejetant l’idée qu’il ait l’intention de devenir le leader maximal ou le caudillo de son parti.

« J’ai déjà terminé mon cycle, et je vais me retirer, je vais me retirer complètement, j’ai déjà aidé beaucoup d’autres, des millions d’hommes et de femmes qui ont commencé ce processus de transformation », a déclaré le président mexicain, qui a achevé ses cinq ans de mandat le 1er décembre.

« Nous ne devrions pas aspirer à être nécessaires, à croire que nous sommes indispensables, à parier sur le fait d’être des leaders maximaux, des caudillos, des hommes forts, des caciques. Non ! Nous sommes déjà en train d’accomplir un mandat », a-t-il ajouté.

López Obrador, dans ce sens, a déclaré que son plus grand souhait est que la transformation avec le changement qu’il a commencé lorsqu’il a pris ses fonctions le 1er décembre 2018 se poursuive.

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« Nous allons poursuivre cette politique dans le temps qu’il nous reste, dix mois, et j’espère de tout cœur qu’il y aura une continuité avec le changement, que la transformation avec le changement se poursuivra », a souligné le chef d’État du pays latino-américain.

M. López Obrador a fait ses déclarations à Tulum, dans l’État de Quintana Roo, au sud-est du Mexique, où il a inauguré le nouvel aéroport international de la ville touristique de Felipe Carrillo Puerto, en compagnie d’invités.

Les Mexicains se rendront aux urnes en juin 2024 pour élire le successeur de López Obrador pour le mandat 2024-2030.

Les deux principaux candidats en lice pour la présidence sont l’ancienne maire de Mexico, Claudia Sheinbaum, pour le Mouvement de régénération nationale (Morena) au pouvoir, et l’ancien sénateur Xochitl Gálvez, pour le Front large (Frente Amplio) de l’opposition.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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