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International

Le Mexique appelle au respect des résultats des élections guatémaltèques

Photo: EFE

10 décembre |

Le gouvernement mexicain a appelé samedi à respecter les résultats des élections présidentielles qui se sont tenues en octobre dernier au Guatemala, après que le ministère public du pays a signalé des irrégularités présumées dans les élections.

« Le Mexique réitère son appel à respecter la volonté populaire exprimée dans les urnes et officialisée par le Tribunal suprême électoral du Guatemala le 31 octobre 2023 », a publié le ministère mexicain des Affaires étrangères sur son compte de réseau social X.

En ce sens, la diplomatie de la nation nord-américaine a exprimé son rejet de « toute action au détriment de l’ordre constitutionnel », tout en exprimant sa confiance dans le fait que l’État de droit et la démocratie prévaudront.

Ces déclarations interviennent après que le ministère public guatémaltèque a déclaré que les élections n’étaient pas valides et a demandé la levée de l’immunité du président élu, Bernardo Arévalo.

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Le leader du mouvement Seed, qui a obtenu 58 % des voix, a dénoncé aujourd’hui le fait que le ministère public tente de réaliser un coup d’État « absurde, ridicule et pervers ».

La veille, la présidente du Tribunal suprême électoral (TSE) du Guatemala, Blanca Alfaro, avait souligné l’impossibilité de répéter les élections et indiqué que les autorités élues devraient prendre leurs fonctions en janvier prochain.

« Nous avons un binôme présidentiel qui a déjà ses lettres de noblesse, notre président est M. Bernardo Arévalo, et notre vice-présidente est Mme Karin Herrera », a-t-elle souligné, tout en rappelant que seule la Cour constitutionnelle peut annuler les élections par le biais d’une sentence.

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International

Jorge Valdivia inculpé de viol une nouvelle fois en Chile, après sa libération récente

Le parquet chilien a inculpé jeudi l’ex-joueur de football Jorge Valdivia d’un nouveau chef d’accusation de viol, quelques jours seulement après sa libération de prison dans le cadre d’une autre accusation similaire.

Valdivia, âgé de 41 ans, est arrivé en silence au Huitième Tribunal de Santiago, accompagné de son avocate, Paula Vial, pour affronter l’audience de formalisation des charges relatives à la deuxième plainte de viol portée contre lui, laquelle devrait durer plusieurs heures.

Le parquet a indiqué qu’il présentera lors de cette séance les éléments de cette nouvelle plainte, déposée par une femme qui, à l’instar de l’autre affaire en cours, affirme que l’ex-footballeur l’a agressée après une rencontre entre eux.

Il a également précisé que le procureur en charge de l’affaire, Rodrigo Celis, devra à nouveau demander la détention préventive de Valdivia.

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International

Marco Rubio promet de redynamiser la politique américaine en Amérique latine sous un second mandat de Trump

Marco Rubio, d’origine cubaine et premier Hispano-américain nommé secrétaire d’État des États-Unis, promet de recentrer l’attention de Washington sur l’Amérique latine dans un second mandat de Donald Trump, à un moment critique marqué par la question migratoire et les investissements chinois dans la région.

La grande promesse de campagne du président élu est de réaliser la plus grande déportation de l’histoire du pays, ce qui laisse entendre que « l’Amérique latine jouera un rôle central dans la politique étrangère des États-Unis au cours des 30 dernières années », déclare Brian Winter, expert de l’organisation Americas Society.

À la tête de la diplomatie américaine, Rubio « apportera une attention considérable à une région que les États-Unis ont souvent négligée », ajoute Henry Ziemer, du Centre d’Études Stratégiques et Internationales (CSIS).

Considéré comme un « faucon » en politique étrangère, ce sénateur de Floride, né à Miami il y a 53 ans, s’est distingué par sa position ferme envers la Chine et l’Iran, ainsi que son soutien inébranlable à Israël.

Il a également accordé une grande attention à l’Amérique latine, soutenant fermement les sanctions contre Cuba, le Venezuela et le Nicaragua, tout en étant critique des gouvernements de gauche du Mexique et de la Colombie, et en soutenant l’Argentine de Javier Milei.

« Rubio voit la région à travers un prisme idéologique très marqué : il la divise entre les dirigeants de gauche et de droite, entre rivaux et alliés », explique Winter.

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International

Manifestations à Lima contre l’extorsion à l’occasion du sommet APEC

Des centaines de transporteurs et de commerçants ont manifesté ce mercredi à Lima pour exiger des mesures contre l’extorsion, un problème récurrent qu’ils souhaitent mettre en lumière lors du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui sera présidé par les présidents des États-Unis et de la Chine.

Les manifestations se poursuivront jusqu’à vendredi, date à laquelle s’ouvrira la réunion des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), qui réunit des responsables de 21 économies.

« Nos enfants meurent à cause de la violence et de l’extorsion ! Ça suffit ! », a déclaré à l’AFP Rosa Juárez, une commerçante de 66 ans.

Avec des boucliers, la police a bloqué le passage de la marche, sans faire état de blessés.

Dans des régions du Pérou telles que Junín, Cusco, Puno, Áncash et Arequipa, des marches et des brûlages de pneus ont également été signalés, selon les images des médias locaux.

À Lima, le gouvernement a déployé un contingent de 13 000 policiers pour garantir la sécurité de l’événement international.

« Dehors les troupes américaines du Pérou ! », ont crié quelques manifestants qui ont rejoint la protestation tout en brûlant un drapeau américain.

Sous une forte surveillance policière, le groupe de manifestants a tenté de se rapprocher du centre de congrès qui accueillera le sommet, où les présidents Joe Biden et Xi Jinping se rencontreront samedi.

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